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Suite à sa nomination aux Affaires Européennes, tout le monde s’accordait sur un terme : exfiltration. Or à en croire Harlem Désir, son départ de Solférino n’est pas du tout à lire à l’aune de la gifle électorale essuyée lors des municipales.
Invité ce matin sur BFM TV, l’ancien patron du PS a ainsi déclaré "je n'ai pas été débarqué (...) On a dû considérer que mon expérience européenne, les contacts que j'avais (...) pouvaient être un atout pour défendre nos positions sur l'Europe". Des propos qui intriguent au regard de ce que disaient la presse et les différents observateurs au moment de ce qui était perçu comme son "éviction" du PS.
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Une argumentation qui contraste également avec son taux de participation au Parlement Européen. En effet, celui-ci s’élève péniblement à 48,69% ce qui en fait l'un des moins assidus du Parlement mais toutefois suffisament présent pour toucher sa rémunération. Ce point faible dans le parcours d’Harlem Désir accréditait alors au moment de sa nomination la thèse du cadeau de consolation qui lui était fait.
Ce dernier a alors expliqué à Jean-Jacques Bourdin que cet absentéisme s’expliquait par l’investissement qui était le sien à la tête du PS. Un constat qui n’était visiblement pas celui de François Hollande qui, selon le Canard Enchaîné, avait affirmé en avril : "Le parti ne travaille pas. Harlem n’est pas à la hauteur. Il faut le changer. Il porte une responsabilité dans la défaite des municipales". Un jugement sévère porté par le président qui l'avait déjà taclé dès novembre en affirmant, toujours selon Le Canard, "Harlem Désir ferait mieux de se trouver un autre job".