De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Marine Le Pen
Suite aux déclarations de son père sur BFMTV ainsi que son interview accordée au journal d'extrême droite Rivarol, Marine Le Pen s'est clairement opposée au président d'honneur du Front national. Se déclarant contre "la candidature de Le Pen, parce qu'il est dans une spirale entre la stratégie de la terre brûlée et le suicide politique", elle a convoqué un "bureau exécutif pour trouver le meilleur moyen de protéger les intérêts du mouvement". Des propos qu'elle a réaffirmés dans une interview accordée au Figaro.
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En off cette fois-ci, la présidente du parti frontiste aurait déclaré : "Il a décidé de me faire chier jusqu'au bout !", selon Le Canard Enchaîné. "Il est fait pour être président de Région comme je suis faite pour être danseuse de Crazy Horse", aurait-elle ironisé, avant de faire officiellement barrage à sa candidature aux régionales dans le Paca.
Florian Philippot
Le vice-président du Front national a lui aussi tenu à s'opposer au patriarche. Ce mercredi, il évoquait la "rupture politique" dans un message Twitter.
Invité ce jeudi sur RMC, Florian Philippot a jugé "préférable" que Jean-Marie Le Pen démissionne du parti. "Quel intérêt de rester dans un mouvement avec lequel on ne partage aucune des positions de fond?", s'est interrogé l'eurodéputé frontiste.
Louis Aliot
Le compagnon de Marine Le Pen a lui aussi dégainé sur son compte Twitter. En évoquant le "torchon antisémite" qu'est Rivarol, il a qualifié de "scandaleux" les propos tenus par Jean-Marie Le Pen. Jadis directeur de cabinet du nouveau bouc émissaire, il a estimé que le comportement de ce denier ne faisait que "mépriser les militants".
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Gilbert Collard
Le membre du Rassemblement Bleu Marine a également fustigé Jean-Marie Le Pen. "Je serai ravi que Jean-Marie Le Pen ne soit plus président d'honneur du FN", a-t-il déclaré ce mercredi sur BFMTV. Cible d'un raffiné "ferme donc ta gueule espèce de Collard" la semaine dernière, l'avocat a estimé sur I-Télé que le fondateur du parti frontiste s'était "exclu", "de lui-même" en faisant "l'apologie du régime de Vichy".
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Robert Ménard
S'il n'est pas membre du parti frontiste, Robert Ménard, qui dit "partager à 80% ses idées avec le FN", s'est réjoui de l'exclusion de Jean-Marie Le Pen. Interrogé ce jeudi sur France Inter, l'ex-président de Reporters sans frontière a déclaré : "Jean-Marie Le Pen est aujourd'hui le pire ennemi du Front national". Il a également affirmé que cette querelle était "une chance pour le FN, l'occasion pour lui de rompre définitivement avec un certain nombre de gens".
Bruno Gollnisch
Si l'homogénéité semble être de rigueur au Front national, certains ténors du parti ne cachent pas leur soutien à Jean-Marie Le Pen. Ce mercredi, Bruno Gollnisch a publié un communiqué sur son site Internet, jugeant inutile de "sacrifier" le patriarche. "L'accueil de personnalités de qualité venant d'autres horizons doctrinaux me paraissent pouvoir être compatibles avec la liberté d'expression de Jean-Marie Le Pen, à qui nous devons l'existence même du Front National et sa progression au milieu de tant d'épreuves passées", a déclaré l'eurodéputé FN.
Alain Jamet
Alain Jamet, le seul membre fondateur du Front national toujours en activité au sein du parti, a accepté de répondre aux questions du Figaro. Dans une interview publiée ce jeudi, il a affirmé : "Le provocateur n'est pas Le Pen, mais Bourdin et Rivarol". Il a ensuite estimé : "Le Pen ne cache pas la vérité. Il ne ment pas. Il dit les choses totalement. Voilà le problème".
Marion Maréchal-Le Pen
Le cas de Marion Maréchal-Le Pen est différent. Le silence est de rigueur pour la jeune députée frontiste. Réputée proche de son grand-père, elle reste cependant à l'écart en ces temps de crise. D'ailleurs, ce sera a priori elle qui se présentera aux régionales dans le Paca, à la place de Jean-Marie Le Pen.