Fête de la violette : quand les fleurs s’invitent en politique

La fête de la violette a eu lieu ce samedi à la Ferté-Imbault (Loir-et-Cher). Pour cette seconde édition, Brice Hortefeux, Guillaume Peltier, Geoffroy Didier ou encore Rachida Dati étaient présents lors de cette fête politique.

La violette : l’amour, en toute discrétion

Objectif pour les 2 500 personnes présentes : soutenir Nicolas Sarkozy pour qu’il revienne dans la vie politique. Ce n’est ainsi pas anodin que la violette soit choisie pour l’occasion. Cette fleur symbolise la paix, la douceur, la générosité mais également un amour discret. Si le soutien pour Nicolas Sarkozy est loin d’être caché, cette fête permettrait ainsi aux militants et aux personnalités d’exprimer la profondeur de leurs sentiments à l’égard de l’ex-chef de l’État.

La fleur, effigie politique

Le Parti Socialiste a également sa fête de la fleur. Reprenant la rose, symbole de du parti, Pierre Joxe a créé l’évènement en 1973. Récemment, c’est Arnaud Montebourg qui a repris le flambeau (ou plutôt le bouquet) en Saône-et-Loire à Frangy-en-Bresse. Les fêtes politiques françaises centrées autour d’une fleur ont toutes lieues… à la campagne ! Alors que la fleur de lys est le symbole royal par excellence, le tournesol est, quant à lui, celui d’Europe écologie-Les Verts.

Depuis plusieurs dizaines d’années, la fleur a pris une dimension politique, symbole de lutte. Ainsi la rose blanche était l’emblème de la lutte contre le nazisme, les œillets portugais étaient utilisés pour marquer l’opposition au dictateur Salazar ou encore la tulipe, utilisée au Kirghizstan contre l’ancien président Akaïev. Les révolutions du monde arabes ont également eu leur fleur à l’image de la révolution de jasmin tunisienne.