De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Ségolène Royal ne boude certainement pas son plaisir. Après une longue traversée du désert suite à sa défaire à la présidentielle de 2007 et aux législatives de 2012, la présidente de la région Poitou-Charentes est réclamée par les Français. Selon un sondage Ifop pour Paris Match et RTL, elle serait leur favorite pour succéder à Manuel Valls au ministère de l’Intérieur. Savourant sans doute ce regain de popularité, Ségolène Royal préfère entretenir le suspense quant à ses intentions. Invitée ce jeudi matin sur itéléà commenter ce sondage, l’ex-compagne de François Hollande est en effet restée discrète. "Pourquoi pas mais il ne faut pas non plus que le débat politique se focalise là-dessus. Ce qui est important c’est de remettre le pays à la tâche", a-t-elle déclaré.
"Moi je ne réclame rien"Egalement interrogée sur son éventuel retour au gouvernement, Ségolène Royal a répondu : "Moi je ne réclame rien. Mais vous connaissez mon engagement politique. Si on me propose quelque chose, je vous le dirai à ce moment". Et celle-ci d'ajouter: "Ecoutez, mieux vaut faire envie que pitié". Quant au poste précis qu’elle pourrait occuper au sein de l’équipe gouvernementale en cas de remaniement, elle a botté en touche : "Je verrai le moment venu". Visiblement soucieuse de ne pas éloigner les projecteurs des véritables problématiques à traiter, la présidente de la région Poitou-Charentes a par ailleurs rappelé : "On est au service du pays. La politique, c’est des grandeurs et des servitudes (…) On a besoin de règles, de valeurs, de justice. En période de crise, on a soif de repère communs".