Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Figure de l’extrême droite, le journaliste Emmanuel Ratier a succombé d'une crise cardiaque à l’âge de 57 ans. C’est le journal Présent qui l’a annoncé sur son compte twitter. Il animait l’émission "Libre journal de la résistance française" sur radio courtoisie et il était l’auteur de la lettre bimensuelle "Faits et documents". Il ne voulait jamais être pris en photo ni apparaître de face à la télévision. La photo qui accompagne cet article est la facade de sa librairie à l'annonce de sa mort.
Il fut militant du Parti des forces nouvelles (PFN) qui était concurrent au Front national dans les années 70. Il était diplômé de Sciences Po Paris et du Centre de formation des journalistes (CFJ).
Le principal journaliste d’investigation d’extrême droite
Disciple d’Henry Coston, journaliste antisémite et collaborateur, Emmanuel Ratier le considérait comme son "maître" et l’avait désigné pour être témoin de son mariage.
Dans sa carrière il est passé par le Figaro magazine, Valleurs actuelles et Magazine hebdo. Il fut rédacteur en chef du journal Minute classé à l’extrême droite. En 1996, il lance "Faits et documents", une lettre d’information sur les élites françaises et leurs coulisses. Il avait aussi ouvert une librairie "Facta" dans le IXème arrondissement de Paris.
A lire aussi - "Le vrai visage de Manuel Valls" : ce livre qui pourrait faire trembler le Premier ministre
Il est rapidement devenu le principal journaliste d’investigation d’extrême droite. Il était obsédé par les organsiations juives et franc-maçonnes. Il a d’ailleurs largement mis en doute l’attaque du Pentagone lors des attentats de septembre 2001.
De nombreux hommage de l’extrême droite
Son dernier coup d’éclat fut son livre "La face cachée de Manuel Valls" dans lequel il prétendait que le Premier ministre avait subi une "conversion" en faveur d’Israël. De plus, il remettait en doute la véracité des propos de Manuel Valls sur le statut d’exilé anti-franquiste de son père lors de la dictature de Franco en Espagne.
Lors de sa mort, de nombreuses figures de l’extrême droite lui ont rendu hommage, comme Alain Soral mais peu au Front national. Le dernier tweet de Jean-Marie Le Pen avant son exclusion Front national lui est dédié.
Vidéo sur le même thème : Jean-Marie Le Pen parle de sa mort