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Nouveau président, nouvelle organisation. Jeudi, les journalistes présents à l’Elysée pour le premier Conseil des ministres ont pu s’en rendre compte. L'accès de la cour du palais présidentiel leur a été refusé et ils n'ont pas pu interroger les ministres à la sortie du Conseil. Autre changement, l’Elysée a fait savoir qu’à présent, il entend choisir, au sein des rédactions, les journalistes qui accompagneront le chef de l’Etat lors de ses déplacements, rapporte Europe 1.
L’Elysée souhaite que le président soit suivi non plus uniquement par les journalistes politiques mais par des journalistes spécialisés dans les thématiques en lien avec le déplacement. Interrogé par Marianne, un conseiller d’Emmanuel Macron a indiqué qu’il s’agissait d’abord de "donner une préférence pour chaque déplacement, en raisonnant par domaines". "L’idée est de permettre à plusieurs journalistes de chaque rédaction d’avoir un regard sur la présidence, au lieu de s’enfermer dans un tête-à-tête avec quelques journalistes politique", a-t-il confié.
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"Ce n’est absolument pas une volonté de verrouiller la communication"
Lors de son premier rendez-vous avec la presse, Christophe Castaner, porte-parole du gouvernement, a été interrogé à ce sujet. "La présence de 50 journalistes, d'une dizaine de caméras, nuit un peu au dialogue direct et à l'échange que peut avoir le président de la République avec les Français. (…) Il ne s’agit pas de contrôler, il ne s’agit pas d’imposer", a-t-il déclaré, mentionnant également des raisons de sécurité et d’organisation pour justifier le nombre restreint choisi. Concernant l'évacuation de la cour de l’Elysée, Christophe Castaner a expliqué que ce changement n'était que provisoire. "Ce n’est absolument pas une volonté de verrouiller la communication", a précisé le porte-parole.
Ces changements inquiètent la presse qui craint pour ses conditions de travail. Plusieurs sociétés de journalistes et rédactions ont publié une tribune à l'attention des équipes du nouveau président. "Il n’appartient en aucun cas à l’Elysée de choisir ceux d’entre nous qui ont le droit ou non de couvrir un déplacement, quel qu’en soit le thème. Ce n’est pas au président de la République, ou à ses services, de décider du fonctionnement interne des rédactions, du choix de leurs traitements et de leurs regards", peut-on lire dans ce texte, signé notamment par l’AFP, Libération, L’Express et Le Figaro.