Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Certains iront sans doute jusqu’à dire que le Rassemblement national a pris une claque. Force est de constater, en effet, qu’il a fait une contre-performance ; particulièrement au regard des résultats que lui promettaient d’ores et déjà certains des sondages paru dans la presse. Le parti de Marine Le Pen apparaît même en recul par rapport aux précédentes échéances comparables, qu’il s’agisse des élections européennes de 2019 (- 4,4 points) ou des régionales de 2015. Dans ce dernier cas, la chute frôle les dix points, informe LCI sur son site.
Cela ne signifie pas pour autant que le Rassemblement national ne pourra pas remporter la moindre région à l’issue du scrutin. Il reste en bonne position dans l’une d’entre elles. Pour les autres, cependant, la situation pourrait s’avérer autrement plus complexe. Pour autant, il importe aussi de rappeler que le parti de Marine Le Pen n’est pas le seul à faire montre d’un certain nombre de difficultés au terme de ce premier tour. Celui d’Emmanuel Macron, semble-t-il, s’est littéralement "effacé".
A qui aura profité le premier tour des élections régionales de 2021 ?
Elle apparaît "largement en retraite", notent nos confrères, qui soulignent qu’elle n’aura su récupérer "que" 11,5% des suffrages exprimés. Un faible score notamment expliqué par le fait que La République en Marche a fait le choix de ne pas systématiquement présenter de liste dans l’intégralité des régions du pays. De quoi illustrer, affirme alors la chaîne d’informations en continue, "la faiblesse de l’ancrage local du parti présidentiel" et pousser "l’avantage aux ‘barons’ locaux". Mais qui sont ces maîtres de fiefs bien implantés et qui l’emportent, pour l’heure, dans nos régions ?
La liste dans notre diaporama.