De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Depuis quelques jours, l’ombre d'un référendum plane sur la France. En effet, Le Parisien a affirmé jeudi dernier que François Hollande serait tenté par une consultation des Français "en dernier recours" afin d’adopter la déchéance de nationalité aux terroristes binationaux nés français. Pourtant, selon les informations d’Europe 1, le président de la République ne compterait pas faire voter les citoyens. Et pour cause : il serait persuadé d’obtenir l’approbation des 3/5e du parlement nécessaire à l’adoption de la réforme constitutionnelle.
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De plus, le chef de l’Etat serait resté traumatisé par sa campagne en faveur du "Oui" à la Constitution européenne de 2005. A l’époque, les Français avaient voté contre ce texte à près de 55% des voix. Une défaite de taille pour François Hollande qui serait depuis resté extrêmement méfiant envers ce type de scrutin.
Les parlementaires préféreraient suivre l'opinion publique
Pourtant, le président de la République a du souci à se faire. De nombreuses voix dissonantes au sein de la gauche se sont d’ores et déjà élevées contre cette réforme. Les habituels frondeurs tels que Benoît Hamon ou Cécile Duflot ne sont pas les seuls, cette fois-ci, à faire campagne contre les projets du gouvernement. Martine Aubry ou encore l’ancien Premier ministre, Jean-Marc Ayraut, ont affirmé leur opposition à la déchéance de nationalité.
Mais malgré ces contestations au sein de la majorité, le chef de l’Etat compterait sur le soutien des députés et des sénateurs. La raison ? Environ 94% des Français sont favorables à la déchéance de nationalité. Une raison qui suffirait aux parlementaires en quête de notoriété auprès de l’opinion publique pour voter la réforme, quitte à renier "les valeurs de la gauche".
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