Coucheries, coups fourrés… : Ségolène Royal balance sévèrement sur la vie politique

Publié par L.A, le 31/10/2018

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Ségolène Royal peut enfin parler et elle ne s'en prive pas dans son nouveau livre. L'ancienne ministre dévoile coucheries, coups fourrés et insultes entre personnalités.

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Ségolène Royal révèle comment elle a vécu l’adultère de François Hollande

Quand Ségolène Royal règle ses comptes par écrit, elle est plutôt du genre à utiliser le feutre indélébile que le crayon. L’ancienne ministre vient de sortir un nouvel ouvrage, C e que je peux enfin vous dire (éd. Fayard) ) dans lequel elle étrille une partie de la classe politique.

Parmi l’une des personnalités qui n’est pas épargnées, François Hollande, évidemment. Au-delà de son quinquennat – très critiqué lui aussi – c’est l’homme qui est égratigné et notamment son comportement. Ségolène Royal raconte la tromperie, "la violence de l'adultère", "la férocité de la bigamie qui tétanise". "Comme tout le monde le sait maintenant, j'avais été cruellement trahie avant et pendant la campagne présidentielle de 2007 pour une femme de dix ans plus jeune, elle-même ensuite trompée pour une femme de dix ans plus jeune", écrit-elle, estimant qu’elle aurait dû "mettre fin à cette situation dès le début de la campagne et [se] séparer".

Cette liaison, Ségolène Royal confie avoir "espéré tous les jours" qu’elle se termine. Il lui a fallu un certain temps dit-elle pour soigner les blessures infligées par celui dont elle tacle par ailleurs la "désinvolture" et le "degré zéro de la politique".

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Ségolène Royal dénonce les coups fourrés de Nicolas Sarkozy et Manuell Valls

Le premier fut son adversaire à la présidentielle, le second son Premier ministre quand elle officiait au maroquin de l’Ecologie. Ségolène Royal raconte ainsi comment après sa défaite en 2007, Nicolas Sarkozy l’a invitée à Elysée. A cette occasion, il lui aurait lancé "Je voulais voir quelle tête vous feriez en venant dans ce bureau qui aurait pu être le vôtre."

Avec Manuel Valls non plus les rapports n’ont pas été simples, voire tout simplement très tendus. Ségolène Royal assure notamment que fasse au dossier Notre-Dame-des-Landes, il a perdu "ses nerfs" et qu’il n’a pas hésité à la "court-circuiter" sur le dossier du barrage de Sivens.

Mais ce que raconte Ségolène Royal c’est aussi la tension entre Emmanuel Macron et Manuel Valls. Après que le premier venait de tancer une "croissance économique en berne", le second aurait lancé : "Et ta q…e, elle est en berne ?"

Quant à Emmanuel Macron, Ségolène Royale ne l’épargne pas non plus…

Ségolène Royal, avec Emmanuel Macron, la rupture est consommée

Ségolène Royal ne manque pas sa cible avec l’actuel président et touche là où ça fait mal. Comment ? En le comparant à son prédécesseur. L’ancienne ministre dont il se murmure qu’elle pourrait être tête de liste aux européennes, estime qu’ "Emmanuel Macron refait les mêmes erreursé que François Hollande. Et de les citer : exercice solitaire du pouvoir, désinvolture...

En revanche, Ségolène Royal confie avoir un grand respect pour le couple que forment Emmanuel et Brigitte Macron : "Ce que je trouvais très sympathique et respectable, c'est qu'il ait osé épouser une femme de vingt ans de plus que lui. Je me disais qu'il leur en avait fallu, à tous les deux, de la détermination, du courage, en un mot de l'amour, pour affronter les critiques, les sarcasmes, la bêtise et la méchanceté".

Ségolène Royal balance sur Lionel Jospin et les porcs en politique

Ségolène Royale remet aussi les comptes à l’équilibre avec Lionel Jospin. Ce dernier l’avait étrillée dans un ouvrage après sa candidature en 2007. Des assertions jugées misogynes par l’intéressée qui écrit : "Il est évident que si, dans son livre, il avait mis le mot 'candidat noir' à ma place, l'auteur de ce chapelet d'injures aurait été renvoyé en correctionnelle pour propos racistes.".

D’ailleurs le sexisme qui officie en politique occupe une place prépondérante dans l’ouvrage de Ségolène Royal. "Utérus sur patte", "Les gros seins à droite, les petits seins à gauche", "vache folle", autant de réflexions misogynes auxquelles Ségolène Royal a dû faire face dans sa carrière et qu'elle dévoile "enfin".

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