De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Peut-on être dans le camp de Nicolas Sarkozy pour la course à la présidence de l’UMP et soutenir, en même temps, l’un de ses éventuels futurs rivaux à l’élection présidentielle de 2017 ? Il semblerait que oui, si l’on en croit Gérarld Darmanin.
A 31 ans, le député-maire de Tourcoing a été choisi pour intégrer les rangs de l’équipe de Nicolas Sarkozy. Alors que ce dernier brigue l’ancien poste de Jean-François Copé, il a été désigné porte-parole. Une mission qui, si elle a ravi Gérald Darmanin, ne l’a cependant pas faire revoir ses intentions pour 2017. Pro-Nicolas Sarkozy aujourd’hui, il soutiendra Xavier Bertrand demain. Et selon lui, cela ne pose aucune contradiction. "Nicolas Sarkozy n'est pas candidat à la présidentielle" mais à la présidence du parti, a-t-il d’abord rappelé avant de raconter ce que l’ancien chef d’Etat lui a déclaré à ce sujet : "Il m'a dit 'je ne demande à personne de choisir', 2017 c'est très loin". Et celui-ci d’assurer en avoir "parlé extrêmement proprement" avec Xavier Bertrand, lequel n’y verrait également aucun inconvénient.
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Nicolas Sarkozy "n’a pas peur de la primaire"Quant au choix de la personne qu’il soutient pour la présidence du parti, Gérarld Darmanin a expliqué qu’il s’était rangé dans le camp de l’ex-locataire de l’Elysée car il "est très favorable aux primaires, évidemment ouvertes et pas riquiqui". A propos de Bruno Le Maire, également candidat dans cette course, Gérald Darmanin a assuré : "J’ai d’excellentes relations avec lui. C’est quelqu’un de tout à fait estimable. Mais Nicolas Sarkozy a l’énergie et l’expérience". Affirmant que l’ancien président de la République "n’a pas peur de la primaire", il a poursuivi en précisant : "Je n’aurais pas été porte-parole d’un candidat qui n’aurait pas voulu de primaire. Il faut qu’on soit collectif. Je m’attache beaucoup à ce rassemblement".
La position de Nicolas Sarkozy sur la primaire de l’UMP est pourtant assez floue et suscite quelques interrogations. "Si je réussis cette nouvelle formation, ils (Juppé et Fillon) ne pourront plus me rattraper", a-t-il d'ailleurs soufllé au Journal du Dimanche la semaine dernière. Si bien qu’Alain Juppé l’a mis en garde mardi en lâchant dans les colonnes de Sud-Ouest : si une fois élu il n’en organise pas en vue de 2017, ce sera "un point de conflit dur".
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