Collaborateurs, voyages… Combien coûte Brigitte Macron à l’Etat ?

Combien coûte Brigitte Macron ? En posant la question, difficile de ne pas penser aux différents rapports de la Cour des Comptes relatifs aux dépenses de l’Élysée. Certains, rappelons-le, avaient fait couler beaucoup d’encre.Dépenses florales, courriers adressés à la Première dame… être l’épouse du président de la République peut coûter cher, comme le soulignait Capital en 2021.

En pratique, cela n’a rien d’étonnant, et l’ancienne institutrice a su se montrer plus économe que plusieurs de ses homologues, nuançait Marie-Claire en 2019. À l’époque, elle avait coûté 280 000 euros à la collectivité. Valérie Trierweiler, Carla Bruni ou Bernadette Chirac auraient ainsi été nettement plus dispendieuses.

Reste à savoir combien Brigitte Macron aura dépensé d’ici à la fin de la seconde mandature de son époux. Et pour cause ! Comme le rappelle encore Capital, après dix ans passés à l’Élysée, l’ancienne professeure pourra se targuer d’une longévité presque sans équivalent au sein du palais présidentiel. En outre, il importe aussi de préciser que toutes les dépenses associées aux Premières dames ne figurent pas nécessairement au budget.

Brigitte Macron : combien a-t-elle coûté entre 2020 et 2021 ?

Parce qu’elle est chargée d’un certain nombre de missions bénévoles et qu’elle doit représenter la France à l’instar de son mari, la Première dame a droit à un cabinet, composé de deux collaborateurs et de deux assistantes (dont une à mi-temps). En 2021, informe la Cour des comptes constate d’ailleurs une légère augmentation dans le budget de Brigitte Macron. Il a atteint 292 454 euros… soit moins de 0,5% de l’ensemble des charges engagées par la présidence (évaluées à 107 millions d’euros sur l’année).

Il faut aussi prendre en compte la masse salariale du cabinet de Brigitte Macron, qui profite des services de la coiffeuse-maquilleuse de la présidence de la République (5 200 euros mensuels pour le président et la Première dame). Sans oublier, bien sûr, les frais de traitements des courriers reçus qui n’ont pas disparu, ou les voyages qui se sont faits plus nombreux que l’année passée.