De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
D’où vient cet argent et à quoi correspond-il ? Claude Guéant aurait reçu la somme de 500.000 euros versées depuis l’étranger sur l’un de ses comptes. Un versement qui, d’après le Canard Enchaîné, intriguerait actuellement la justice. Mais alors que l’ancien ministre de l’Intérieur de Nicolas Sarkozy a aussitôt démenti tout lien entre cet argent et l’éventuel financement libyen de la campagne présidentiel du champion de la droite en 2007, l’hebdomadaire maintient que ces versements auraient été découverts lors d’une perquisition organisée en février dernier. Celle-ci avait été organisée dans le cadre de l’enquête sur la manière dont a été financée la campagne du prédécesseur de François Hollande il y a six ans.
Le journal satirique assure par ailleurs que des traces "de nombreux et conséquents paiements de factures en liquide" auraient été trouvées par les enquêteurs lors de cette perquisition. Selon les journalistes de Canard Enchaîné, il existerait un lien entre ces découvertes et la récente ouverture d’une information judiciaire (le 19 avril) par le parquet de Paris.
"Il n’y a strictement aucun lien avec des financements libyens"
Et si le parquet de Paris n’a pas souhaité commenté ces affirmations, Claude Guéant a, quant à lui, expliqué que les 500.000 euros versés sur l’un de ses comptes bancaires correspondaient à la vente de tableaux en 2008. "Au moment des perquisitions j'ai dit, je l'ai fait inscrire au procès-verbal, que j'avais les justificatifs (...) Je trouve tout à fait anormal que des éléments qui sont couverts par le secret de l'instruction sortent ainsi avant même d'avoir pu être examinés", a-t-il ainsi expliqué avant de préciser que les liquidités trouvées lors de la perquisition étaient des "primes de cabinet" dont il aurait bénéficiées lorsqu’il était en fonction. Et comme pour enfoncer le clou, l’ancien ministre a déclaré : "il n'y a strictement aucun lien avec des financements libyens et je continue à contester de façon catégorique qu'il y ait eu des financements libyens de campagne ou de personne".