Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Ce mercredi 20 août, Alain Juppé a annoncé qu'il était candidat à la primaire de l'UMP pour les présidentielles de 2017. Planet.fr fait le point sur les cinq choses à retenir sur la carrière de celui que Jacques Chirac surnommait "le meilleur d'entre-nous".
1. Il a failli mourir dans un accident d’avion
La scène se passe dans un Falcon 900, quand le maire de Bordeaux était ministre de la Défense. La journaliste Anna Cabana raconte la scène suivante. Alors en voyage officiel, l’avion diplomatique se retrouve en très grande difficulté suite à une défaillance électrique. L’appareil commence à sentir le brûlé et les masques à oxygène tombent. Alors que toute la cabine est minée par la panique, le candidat à la primaire de l’UMP reste droit dans ses bottes et se permet même de faire de l’humour.
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2. Il a été condamné à de la prison avec sursis
En 1999, Alain Juppé est mis en examen dans l’affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris. En ses qualités au moment des faits de maire adjoint de Paris aux finances (1983-1995) et de secrétaire général du RPR, il est considéré comme la clé de voute du système d’emplois financés par la mairie de Paris (administrée par Jacques Chirac) pour rémunérer du personnel du RPR. Après différents épisodes judiciaires, il est condamné en décembre 2004 à 14 mois de prison avec sursis et un an d’inéligibilité pour "abus de confiance, recel d’abus de biens sociaux, et prise illégale d’intérêt". Depuis cette affaire, il est considéré comme le bouc émissaire, celui qui a payé pour tous les autres (dont Jacques Chirac).
3. Il ne voulait pas être candidat à la primaire de l’UMP
En mars dernier, alors en pleine période des municipales, Alain Juppé indiquait sur Twitter qu’il comptait honorer son mandat de maire de Bordeaux jusqu’au bout, soit en 2020 comme ceci est rappelé par nos confrères du Huffington Post.
La déroute de l’UMP suite à l’affaire Bygmalion ainsi que sa participation à la direction collégiale ont eu visiblement raison de ses ambitions strictement municipales.
4. Un fin humoriste
Alain Juppé n’est jamais à cours de bons mots. Connu pour ses blagues sur la couleur politique d'un orgasme, l’édile de Bordeaux ne manque pas d’autodérision. Ainsi, en 2013, il figurait à son insu parmi les finalistes du prix "humour et politique" pour une phrase qui avait fait rire bon nombre de journalistes : "En politique, on n’est jamais fini. Regardez moi !". Un sens de l'humour qui semble porter bonheur aux prétendants à l'Elysée...
5. Professeur au Québec
Dans la longue traversée du désert qu’il a subi suite à sa condamnation, c’est au Québec que le fils spirituel de Jacques Chirac est allé se refaire une santé. Et comme il fallait bien qu’il travaille, c’est au sein de l’Ecole nationale d’administration publique (ENAP) de Montréal que l’ancien Premier ministre a trouvé un emploi. Un job de professeur en gestion internationale assorti d’un poste en recherche au sein de l’Institut de la mondialisation de l’établissement. Malgré son casier judiciaire, le corps professoral de l’école était très enthousiaste d’accueillir l'ancien Premier ministre français.