De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Presque une semaine après avoir quitté le ministère de la Justice, Christiane Taubira a confié les raisons et le choix de la date de son départ dans une interview au Monde publiée ce mardi.
Alors que plusieurs responsables politiques ont jugé son départ du gouvernement assez tardifs au vu des différentes couleuvres que le ministre a avalées durant ces presque quatre ans place Vendôme, Christiane Taubira a expliqué pourquoi elle n’était pas partie le 23 décembre, lors de la présentation du projet de lois inscrivant la déchéance de la nationalité dans la Constitution. "J’estime qu’on ne part pas dans le vacarme. Je ne voulais pas que le tumulte des évènements brouille la lecture de mon départ, notamment qu’on le lie aux pressions de la droite", a-t-elle fait savoir.
"J’ai choisi de tenir mon éditeur dans l’ignorance"
Sur son livre, Christiane Taubira est toujours présentée comme garde des Sceaux. Pensait-elle pouvoir rester à son ministère après la parution de son livre ? "Ma décision de partir est très antérieure à la publication du livre, même si je ne vous dirai pas la date précise, confie-t-elle au Monde. Mais, dans mon rapport de loyauté totale à l’égard du président de la République, j’ai choisi de tenir mon éditeur dans l’ignorance en ne le prévenant pas que je ne serais plus garde des Sceaux au moment de la parution du livre."
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Enfin, l’ancien ministre de la Justice s’explique sur le timing de la parution de son livre, quelques jours seulement après sa démission, et sur sa disponibilité pour son écriture. "Le temps que je prends pour écrire ne regarde personne, sauf si l’on me démontre que je n’ai pas fait mon travail. Durant quarante-cinq mois, j’ai passé mes jours, mes nuits et mes week-ends à travailler. Ce reproche n’a aucun sens", se défend-elle.
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