De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Ces politiques qui ont peur des Français : François Fillon
Certains hommes d’Etat cherchent à tout prix à éviter leurs citoyens. Ce fut notamment le cas de François Fillon, pendant la campagne présidentielle de l’année 2017. Alors que l’élection semblait gagnée d’avance, le "Penelope Gate" met un coup d’arrêt très net à sa progression. Il s’embourbe dans l’affaire, au point que son équipe mobilise toute son énergie pour…. Limiter les rencontres entre le candidat et la population, rapporte le journal local Sud Ouest.
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Alors qu’il était attendu Salon de l’agriculture, le candidat décide de reporter sa visite. Un "nouveau rendez-vous sera dévoilé ultérieurement", explique son équipe dans un communiquer. Au final, l’ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy se contentera d’une allocution depuis son siège de campagne. Il annulera d’autres déplacements à plusieurs reprises : à la Réunion, il refuse de se rendre sur un marché de crainte de se faire enfariner, rappelle L’Opinion. C’est précisément pour cela qu’il privilégie la voiture au train.
D’après Le Monde, il a passé tout un temps de sa campagne à ne se rendre que dans des lieux fermés comme des entreprises ou des médiathèques, pour ne pas s’exposer. Il aurait d’ailleurs sélectionné une poignée de journalistes autorisés à le suivre…
"Il avait peur de tout. Il a beaucoup utilisé l’avion pour être sûr de ne pas croiser la presse, un opposant ou simplement des Français", ajoute un ancien membre de son équipe de campagne. En deux semaines, le candidat malheureux de la droite a dépensé 50 000 euros de jets privés, simplement pour ne pas rencontrer de gens, rappelle France Info…
Ces politiques qui ont peur des Français : François Hollande
François Fillon n’est pas le seul à avoir souhaité se soustraire au regard des Français. Pendant son quinquennat, qui a très largement contribué à ruiner son image, François Hollande a changé largement d’attitude vis-à-vis de ses concitoyens. Jovial et adepte des bains de foules au début de son mandat, il n’a eu de cesse de les éviter par la suite, rappelle RTL.
D’après la radio, le président de la République se serait même mis "à l’abri de la foule". Et pour cause, il cherchait selon les journalistes à éviter les "électeurs furieux". A l’époque l’Elysée avait tout de même démenti. "On est pas du tout obsédés par les sifflets", avaient assuré les services de communication de la présidence.
Pour autant, force est de constater que le socialiste a calibré ses déplacements, comme lors de sa visite au Mondial de l’automobile, en octobre 2014. Il n’avait pas effectué de bain de foule depuis le printemps. Pourtant, il s’assurera de ne croiser que des constructeurs français, avec qui il échangera quelques phrases seulement.
Autre élément important soulevé par le site d’information : l’ancien président de la République n’apprécie guère l’action des journalistes qu’il fait tout pour éviter… "Désormais quand il met le nez dehors, François Hollande s’arrange pour qu’y ait ni caméra, ni micro", rapportait à l’époque nos confrères.
Ces politiques qui ont peur des Français : Emmanuel Macron
Chahuté depuis la fin de l’été, Emmanuel Macron a été fragilisé par de nombreuses affaires. L’affaire Benalla, par exemple, a contribué à la chute brutale de sa côte de popularité, de même que la baisse du pouvoir d’achat des Français. Sa politique économiste, perçue comme injuste par une majorité de la population, fait de lui le "président des riches" pour une partie de l’opinion.
Toutefois, l’un des principaux sujets de discorde du moment n’est autre que le prix du carburant. Une polémique que le président de la République a tenté d’étouffer, à l’aide d’un pèlerinage dans tout l’est de la France, pour le centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale.
A l’occasion de cette "itinérance mémorielle", comme l’appelle l’Elysée, Emmanuel Macron a préféré la compagnie des élus à celle des Français, rapporte RTL qui titre sur le bain de foule que le chef de l’Etat aurait "évité". La radio avance une piste bien spécifique : la manifestation annoncée de la CGT, qui aurait poussé les services de sécurité à revoir leur dispositif et empêcher les Français de rencontrer le président. Ce qui, finalement, n’était peut-être pas une mauvaise chose puisque 6 personnes ont été interpellées en Isère, en Ille-et-Vilaine et en Moselle. Liées à l’ultra-droite, précise Le Nouvel Observateur, elles nourrissaient apparemment un "projet d’action violente" contre le locataire de l’Elysée.