Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Dans son émission Pièces à conviction diffusée ce mercredi soir, France 3 a promis de dévoiler en enregistrement réalisé en mars 2011 et sur lequel on peut entendre l’ancien dirigeant libyen Mouhammar Kadhafi affirmer que Nicolas Sarkozy a bénéficié d’un financement occulte pour sa campagne présidentielle de 2007. "C’est nous qui lui avons fourni les fonds qui lui ont permis de gagner. Il est venu me voir alors qu'il était ministre de l’Intérieur. Il m’a demandé un soutien financier", a en effet confié l’ex-dictateur tué en octobre 2011 lors d’un entretien accordé à une journaliste du Figaro. "Sarkozy a une déficience mentale… c’est grâce à moi qu’il est arrivé à la présidence (...) C’est nous qui lui avons fourni les fonds qui lui ont permis de gagner", a-t-il par ailleurs ajouté.
"Il faut que Sarkozy rende l’argent qu’il a accepté de la Libye"Quant aux raisons pour lesquelles le gouvernement libyen aurait accepté de participer à ce financement, Mouhammar Kadhafi a expliqué : "Pour nous, en tant que Libyens, si le président de la République française gagne les élections grâce à nos fonds, c’est vraiment un gain". Des propos qui rejoignent ceux tenus par Saïf al-Islamm, le fils de l’ex-dirigeant, lequel avait déclaré à Euronew s en mars 2011 : "Il faut que Sarkozy rende l’argent qu’il a accepté de la Libye pour financer sa campagne électorale".
"Il n’y a rien de nouveau", selon Brice HortefeuxEt alors que ces morceaux d’interview nourrissent l’accusation de financement occulte de la campagne de Nicolas Sarkozy datant de 2011 sans pour autant apporter de preuves à l’appui, Brice Hortefeux, l’ancien conseiller et ministre de l’ex-président de la République, a estimé qu’il n’y a "rien de nouveau" dans le documentaire que s’apprête à diffuser France 3. Selon lui, les propos de Mouhammar Kadhafi auraient été influencés par le contexte dans lequel il se trouvait à ce moment-là. Début 2011, une guerre civile a éclaté en Libye suite à une vaste contestation populaire du régime en place depuis plus de 40 ans. La France avait alors conseillé à Mouhammar Kadhafi de partir mais celui-ci avait refusé. Il a finalement été tué quelques mois plus tard. "Pouvez-vous imaginer que quelqu’un qui est sur le point d’être renversé (…) allait remercier ceux, la France essentiellement, qui mettait fin à sa dictature ?", a commenté le premier lieutenant de Nicolas Sarkozy, au cours d’un entretien accordé à Public Sénat.