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En février 2020, un scandale éclate en plein milieu de la campagne des élections municipales. Des images intimes du candidat LREM à la mairie de Paris, Benjamin Griveaux, sont dévoilées sur Internet. Le député français a en effet échangé des vidéos à caractère sexuel avec Alexandra de Taddeo, une étudiante en droit de 29 ans. L'artiste Piotr Pavlenski, réfugié politique russe et compagnon de la jeune femme, a avoué être à l'origine de la diffusion des vidéos. Son objectif ? Dénoncer l'hypocrisie, selon lui, du candidat, qui prône les valeurs familiales traditionnelles. À la suite de cette "affaire Griveaux", le député LREM retire sa candidature à la mairie de Paris et se retire de la scène politique pendant plusieurs mois.
C'est pour ainsi dire un retour fracassant de Benjamin Griveaux, qui, selon le quotidien L'Opinion, revient en politique pour une "mission flash" à la tête de la BITD, Base Industrielle et Technologique de Défense. Bien que le nom de cette base se prononce B-I-T-D, l'information n'a pas tardé à en faire éclater de rire plus d'un, sur les réseaux sociaux ou sur les plateaux télévisés.
"Griveaux ne pouvait pas revenir parmi nous sans avoir droit à un petit mot de bienvenue…"
Cet acronyme suggestif ne risque pas d'apaiser les railleries subies par l'ancien secrétaire d'État, compte tenu de son passé... D'après L'Opinion, Benjamin Griveaux est moqué par ses collègues alors qu'il a fait son retour à l'Assemblée nationale la semaine dernière. Quand le rapporteur Guillaume Kasbarian a achevé son allocution, Fabien Di Filippo l'a prié de bien vouloir "demander à M. Griveaux s'il n'a rien à nous montrer". Le député Les Républicains a ensuite déclaré : "Griveaux ne pouvait pas revenir parmi nous sans avoir droit à un petit mot de bienvenue…"
Cette mission de deux mois a pour sujet la place des industries de défense dans le plan de relance d'après l'épidémie. Les deux rapporteurs sont donc Benjamin Griveaux et Jean-Louis Theriot, député LR. Dans le but d'éviter tout mauvais jeu de mot supplémentaire, la commission de la défense dont est membre Benjamin Griveaux va modifier le nom de la BITD, qui deviendra "base industrielle de la souveraineté de la défense" (BISD).