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La rentrée politique démarre sur les chapeaux de roues. Arnaud Montebourg a semé la zizanie ce dimanche lors de la Fête de la Rose à Frangy-en-Bresse en se permettant quelques sorties qui n'ont semble-t-il pas fait plaisir à Manuel Valls. "C'est lui ou moi" aurait déclaré le Premier Ministre à François Hollande au sujet du ministre de l'Economie.
Pour Arnaud Montebourg, la politique économique menée par le gouvernement n'est pas efficace et il l'a fait savoir. Il a par ailleurs affirmé avoir déjà demandé à François Hollande et Manuel Valls un changement de cap concernant cette dernière.
"J'ai proposé comme ministre de l'Economie, au président de la République, au Premier ministre, dans la collégialité gouvernementale, et sollicité une inflexion majeure de notre politique économique", a déclaré le ministre de l'Economie. "Le rôle du ministre de l'Economie, ou de tout homme d'Etat (...) est d'affronter la vérité, même cruelle, et de proposer des solutions alternatives", a-t-il ajouté appuyant sur le fait que "l'échec économique est partout dans la zone euro" et donc "en France". La politique d'austérité, semblable à celle menée par l'Allemagne d'Angela Merkel, ne fait selon lui qu'empirer la situation. Les solutions, selon le ministre, seraient que soit aujourd'hui envisagé "des baisses d'impôts pour les plus modestes", la redistribution pour "les étudiants boursiers" et, lorsque cela sera possible, "la suppression du gel du point d'indice des fonctionnaires", a rapporté le Nouvel Obs.
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Valls gouvernementale
Au cours du rassemblement socialiste, Arnaud Montebourg a également rappelé sa proposition d'une "règle des trois tiers" dans la répartition des économies réalisées devant mener à "des baisses d'impôts équivalentes à 16 milliards d'euros sur plusieurs années". Une proposition à laquelle Benoît Hamon, ministre de l'Education, est très largement favorable puisqu'elle a pour objectif de donner d'avantage de pouvoir d'achat aux familles. Mais selon Matignon, "une ligne jaune" aurait-été franchie. En effet, les critiques dont s'est fendu le ministre de l'Economie "sont insensées", d'après Carlos Da Silva, le suppléant de Manuel Valls à l'Assemblée. "Il n'y a pas de politique d'austérité menée en France. En jouant avec ses responsabilités, Montebourg dessert et le gouvernement et la France. Il a dépassé les bornes", a-t-il par ailleurs déclaré à l'AFP. Manuel Valls a d'ores et déjà annoncé la démission de son gouvernement a révélé ce lundi l'Elysée.
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