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Battue par Anne Hidalgo au second tour des élections municipales, l'avenir de Nathalie Kosciusko-Morizet s'écrit en pointillés. Selon son entourage, la députée UMP de l'Essonne convoiterait la présidence du projet Grand Paris. 

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Non, Nathalie Kosciusko-Morizet ne sera pas la première femme politique à la tête de la mairie de Paris. La candidate UMP a été battue par Anne Hidalgo avec 42 % des voix contre 55 % pour sa rivale socialiste. Elle a notamment été défaite dans le 14ème arrondissement où elle s'était également présentée en tête de liste. L'échec de la droite dans la capitale présente toutefois des signes de paradoxe.

En lice pour la présidence du Grand Paris ?

Car cette défaite, conjuguée aux victoires de l'UMP et ses alliés en Ile de-France, pourrait ouvrir à l'opposition les portes de la direction du Grand Paris, la future métropole en place dès 2016. Selon ses proches, Nathalie Kosciusko-Morizet songerait à postuler à la présidence du projet. Une hypothèse déjà énoncée, dès la semaine dernière, dans le journal Libération : "La métropole du Grand Paris, qui verra la jour au 1er janvier 2016, sera probablement à droite". L'intéressée ne s'est pas prononcée sur cette question même si elle n'a pas exclu cette possibilité devant ses partisans parisiens : "Sachez que mon engagement auprès de vous est total, profond, définitif. Nous avons encore tant de choses à faire ensemble " leur a t-elle lancé.

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La mainmise du Grand Paris permettrait à NKM de rester la principale opposante locale d'Anne Hidalgo.  De quoi également peaufiner son style image écolo-techno-centristo-geek, une méthode qui a déjà porté ses fruits dans les métropoles dynamiques, comme l'a montré Alain Juppé à Bordeaux.

Les primaires de 2016 pour les prochaines élections présidentielles l'année suivante pourraient également se trouver dans le viseur de l'ancienne maire de Longjumeau (Essonne).