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Anne Hidalgo cristallise les critiques dernièrement, et notamment celle des automobilistes qui dénoncent les objectifs de la mairie en terme réduction de circulation des voitures.
Pas question cependant de changer de stratégie. Anne Hidalgo entend bien continuer à agir contre le réchauffement climatique, comme elle l’a redit jeudi matin au micro de Jean-Jacques Bourdin sur RMC-BFMTV. Au passage, la maire de Paris en a profité pour se défendre contre ses détracteurs. "Il y a plusieurs groupes là, entre la fachosphère, les réacs, néoréacs...", a-t-elle lancé avant de dénoncer "les petits lobbies" et ceux qui cherchent à préserver leurs "petits intérêts".
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Anne Hidlago assure aussi que parce qu’elle est une femme, ça dérange : "Il y a un petit côté macho, quand une femme exerce l'autorité. C'est vrai que tous mes prédécesseurs étaient des chatons dociles, ça se sait bien". Si elle en tance certains l’élue parisienne fait confiance aux citoyens : "Les citoyens sont beaucoup plus éclairés, souvent, que des politiques ou des petits groupes qui essaient d'exploiter des situations." Et d'ajouter : "Aujourd'hui à Paris, il n'y a qu'un Parisien sur dix qui se rend à son travail en voiture. Dans la métropole de Paris, il n'y a que trois habitants sur dix qui se rendent à leur travail en voiture. On ne parle pas du plus grand nombre quand on fait cet écho aussi fort aux polémiques d'un certain nombre d'automobilistes".
Un livre qui fait polémique
Ooutre les critiques adressée à Anne Hidalgo par ses détracteurs sur les réseaux sociaux, elle a été l'objet d'un ouvrage sorti récemment : Notre-Drame de Paris signée Airy Routier et Nadia Le Brun. Un livre jugé "à charge" par la maire de Paris. Les deux journalistes taclent l’élue sur plusieurs de ses décisions et les adjectifs sont loin d’être tendres comme le relève Buzzfeed: "Madame punition", "la reine des bouchons", "une virago"…
Leur premier chef de bataille est la guerre que l’édile parisienne fait contre la voiture et l’emblématique fermeture d'une partie des voies sur berges. Avec le plan vélo, Anne Hidalgo entend doubler la surface des pistes cyclables pour former un réseau de 1400km.
Les deux auteurs tancent aussi la maire de Paris sur l’organisation des Gay Games dans la capitale en 2018 et ses subventions. Ils l’accusent d’être proche de certains grands groupes comme LVMH. "Nous relevons le paradoxe de son ancrage à gauche et de sa proximité avec les plus grandes fortunes du pays." disent-ils notamment à Challenge.