Une conductrice a saisi le Conseil d'État après avoir reçu une contravention pour stationnement. Et la juridiction lui a donné raison. Explications.
Nicolas Sarkozy a-t-il été une nouvelle fois la cible d’écoutes téléphoniques de la part de la justice ? Selon Le JDD, la juge d’instruction de Marseille, Christine Saunier-Ruella, a épluché les factures du président des Républicains pendant un an et l'a géolocalisé à l’aide de son téléphone portable, dans le cadre de l’enquête portant sur l’affaire dite Air Cocaïne.
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L’hebdomadaire, qui rapporte ces informations parues dans un livre sur l’affaire il y a un mois, avance que cette juge a profité de l’information judiciaire ouverte pour trafic de drogue pour enquêter sur les vols en jet privé de Nicolas Sarkozy.
Une piste qui n’a rien donné
Christine Saunier-Ruella cherchait à identifier d’éventuelles connexions entre les quatre Français arrêtés, d’éventuels trafiquants et l’ancien président de la République, après avoir découvert que Nicolas Sarkozy avait déjà voyagé à bord de l’avion qui a servi au transport de drogues dans l’affaire Air cocaïne. Une piste qui n’a finalement rien donné.
Selon l’entourage de l’ancien président, interrogé par 20 minutes, la juge est allée trop loin : "On est très choqués. C’est comme si vous preniez un taxi. Que le passager après vous était un trafiquant de drogue et que la justice, du coup, s’autorisait à enquêter sur vous. Inouï !"
Ce lundi sur Europe 1, Thierry Herzog, l’avocat de Nicolas Sarkozy, a dit qu’il allait "écrire au procureur de la République de Marseille pour savoir dans quelle condition des investigations aussi approfondies ont été faites sur le président Sarkozy."
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