Affaire Griveaux : les commentaires acerbes d'Emmanuel MacronAFP
Le président, semble-t-il, n'a pas apprécié les récentes vidéos intimes attribuées à Benjamin Griveaux. Il s'en est ému auprès de proches.

"Mais quelle connerie !", se serait exclamé le président de la République, en découvrant le scandale dans lequel est impliqué son ancien ministre, rapporte Valeurs Actuelles, qui se base sur les informations du Canard Enchaîné. Benjamin Griveaux, qui fut porte-parole du gouvernement avant de briguer la mairie de Paris et de finalement renoncer à sa campagne, a décidé de mettre un terme à ses ambitions parisiennes après la diffusion par Piotr Pavlenski de photos, de conversations et de vidéos intimes qui lui sont attribués. 

Alexandra de Taddeo, la destinataire de ces messages et petite amie du réfugié russe, dit ne pas avoir participé à la diffusion. Toutefois, elle soutient la démarche de son compagnon qui souhaitait dénoncer ce qu’il estime être l’hypocrisie d’un candidat se présentant comme celui des familles. "Benjamin Griveaux a commencé sa campagne avec une hypocrisie dégoûtante, il a utilisé sa famille en se présentant en icône pour tous les pères et maris de Paris. Il a fait de la propagande des valeurs familiales traditionnelles", a-t-il déclaré, comme le rappelle Le Point.

Emmanuel Macron, amer après les révélations sur Benjamin Griveaux ?

"Comment a-t-il pu faire ça ? Il y a des choses qu’on ne peut plus faire quand on est publiquement exposé", se serait encore agacé le chef de l’Etat, en privé, visiblement peu friand de l’attitude de son ancien compagnon de campagne.  Et Emmanuel Macron de poursuivre, plus acerbe : "Et certainement pas de commencer une improbable carrière de cinéaste".

Le fait est que les Macron n’aiment pas les coureurs. C’est en tout cas ce que relatent Nathalie Schuck et Ava Djamshidi, dans leur ouvrage Madame la présidente. "Les mecs qui sautent sur les nanas, ils n’aiment pas", expliquent-elles sobrement.

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