De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Au moins 600 cas d'intoxication alimentaire liés à l'ingestion de champignons non-comestibles ont été recensés par les Centres antipoison depuis le 1er juillet 2023 en France. Alors que le temps a fraichi et que les premières pluies automnales ont finalement rattrapé la France, après un été climatique particulièrement tardif, l’Agence de sécurité sanitaire (Anses), tire la sonnette d'alarme. Ces intoxications sont liées à plusieurs erreur, toujours humaines : "confusion d’une espèce comestible avec une espèce toxique, parfois du fait de l’utilisation d’une application de reconnaissance de champignons sur smartphone donnant une identification erronée des champignons cueillis, ou encore consommation de champignons comestibles en mauvais état, mal conservés ou insuffisamment cuits". En 2022, 30 cas d'intoxication sur les 1.923 détectés entre juillet et décembre concernaient des personnes qui avaient pourtant utilisé des applications de reconnaissance sur smartphone. N'est pas connaisseur qui veut !
Ne pas se fier aux applications
Pour éviter un automne aussi problématique que celui de l'an passé, l’Anses, les Centres antipoison et la Direction générale de la Santé rappellent qu’il faut éviter de prendre des risques si on ne reconnaît pas parfaitement le champignon ramassé, certains champignons toxiques ressemblant ainsi aux espèces comestibles. En cas de doute, les autorités sanitaires recommandent de ne pas consommer avant de l’avoir fait contrôler par un spécialiste en la matière : pharmacien ou association de mycologie. Au vu des erreurs commises en 2022, l'Anses déconseille de se fier uniquement aux applications de reconnaissance sur smartphone. Elles rappellent aussi qu’il ne faut jamais donner à manger les champignons cueillis à de jeunes enfants.