Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
Vierge et vénale?
Madonna fait de la provocation son fond de commerce dès le début de sa carrière. En 1984, elle sort Like A Virgin (Comme une vierge), un titre ambigu qui peut faire référence au sexe comme à la religion. Immédiatement, et malgré un grand succès, des demandes de censures de la part d'associations religieuses et de parents affluent dans les pays où la chanson est diffusée. Les esprits les plus conservateurs accusent celle qui est alors l'étoile montante de la pop, de prôner les rapports hors mariage et même d'être une prostituée.
Sur le même album se trouve le titre Material Girl (La fille matérielle), qui donnera à la fois un surnom et une réputation tenace de personne vénale à la star.
Elle lance sa culotte
Il n'y a pas que dans ses chansons que Madonna choque. Sur scène, celle qui a fait de ses concerts de véritables spectacles, adopte toujours des attitudes provocantes à la limite de l'érotisme. Son premier coup d'éclat survient en 1987, lors d'un concert en France, au Parc de Sceaux, devant 130 000 spectateurs. Dans ce lieu historique et prestigieux, à la fin du spectacle, la star a jeté sa petite culotte à la foule. La rumeur la plus folle dit que c'est Jacques Chirac, présent ce soir-là qui l'aurait rattrapée!
Des clips choquants
La Madone profite de ses clips pour aller toujours plus loin dans la provocation, mais aussi pour faire passer ses messages spirituels... ou sexuels.
Dans le clip d'Open Your Heart, la chanteuse est une strip-teaseuse vêtue d'un bustier aux seins coniques, observée par des hommes aux regards pervers.
Dans celui de Like a Prayer, la star assiste à un viol pratiqué par des hommes blancs alors qu'un jeune noir est accusé. On peut voir l'innocent costumé comme Jésus-Christ dans une scène osée avec Madonna, ou encore des croix en feu. Des scènes qui ont suscité les foudres des institutions catholiques. Des extrémistes la traitent de satanique et l'Eglise catholique interdit le clip en Italie. En 1990, le clip de Justify my love, montrant des scènes de sexe et de sado-masochisme est censuré par certaines chaînes américaines.
De même, en 1992, le clip d'Erotica fait scandale et sera diffusé au Etats-Unis dans une version dépourvue des scènes de sexe et de nudité les plus hard.
Elle se masturbe en public
En 1990, alors qu'elle assure une tournée mondiale, la chanteuse fait à nouveau parler d'elle en allant plus loin dans la provocation. Durant son 'Blond Ambition Tour', Madonna se masturbe sur scène, provoquant l'indignation des autorités des pays dans lesquels elle se produit. La police de Toronto tente de l'arrêter et le concert qu'elle doit assurer en Italie est annulé par le Vatican.
Elle embrasse Britney et Christina
En 2003, Madonna se produit sur scène lors des 20èmes MTV Video music awards, une cérémonie largement suivie à la télévision. Alors qu'elle interprète son titre 'Hollywood' entourée de Britney Spears et Christina Aguilera, elle les embrasse l'une après l'autre sur les lèvres. Ce geste, qui choque les Américains les plus puritains, a surtout été un joli coup de pub pour la chanteuse.
Des livres… plus ou moins sages
Chanteuse, danseuse, actrice, productrice… Madonna possède de multiples casquettes, dont celle d'écrivain. Mais les oeuvres de la star appartiennent à des genres très différents et parfois surprenants.
Par exemple, le livre 'SEX' rassemble des textes et des photos de divers actes sexuels: lesbiens, sado-maso, viols… Pour un tout autre public, Madonna a aussi écrit une dizaine de livres pour enfants.
Elle se prend pour Jésus
A chaque tournée de Madonna son scandale. En 2006, le 'Confession Tour' défraye la chronique par ses allusions à la Bible et choque les croyants. Durant le titre 'Live to Tell', la chanteuse apparaît sur scène crucifiée sur une croix géante, portant une couronne d'épine.
Une religion... douteuse
Malgré les allusions récurrentes de son oeuvre au christianisme, Madonna revendique son appartenance au mouvement spirituel du Centre de la Kabbale. Celui-ci se proclame issu du judaïsme mais de nombreux rabbins le considèrent comme une secte. La star lui aurait versé une vingtaine de millions de dollars, alors que d'autres (Britney Spears, Jerry Hall) l'ont quitté suite aux demandes financières de l'organisation.
En France, ce mouvement est surveillé par les autorités.
Opinions politiques
Madonna profite parfois de ses chansons, de ses clips et de ses concerts pour faire passer des messages d'ordre politique. Lors de sa dernière tournée, le 'Sticky & Sweet Tour', elle diffuse des images d'extermination, d'Adolf Hitler, avec des photos du président chinois Hu Jintao ou de l'ancien candidat John McCain.
Une vie privée qui créé la polémique
Il n'y a pas que sur scène que Madonna créé la polémique. Sa vie privée aussi.Côté amours, elle compte deux divorces et une quantité impressionnante de liaisons. Avec des hommes (Warren Beatty, Prince), mais aussi des femmes (Ingrid Casares, Sandra Bernhard). Dernièrement, la star s'est encanaillée avec plusieurs jeunots, que la presse à présenté comme des 'toy boys', soit des 'hommes-jouets': Jesus Luz, un mannequin, et Brahim Zaïbat, un danseur, qui ont une trentaine d'années de moins que la Madone.
Côté famille, Madonna a adopté deux enfants malawites, ce qui a provoqué la fureur d'associations locales qui demandent un cadre plus strict pour ces adoptions. Par ailleurs, la chanteuse appartient à deux ONG Raising Malawi et Success For Kids, qui font l'objet d'enquêtes par le FBI. Le nouveau scandale de la Madone sera peut-être financier…