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Mise à jour à 18h32 : selon des sources diplomatiques, il y aurait 22 morts dont 20 étrangers.
Ce mercredi en Tunisie, un commando armé a pris d'assaut le musée national logé dans le palais du Bardo, à Tunis. Partageant ce dernier avec le Parlement, le musée accueillait une centaine de touristes selon le ministère de l'Intérieur tunisien. Entre l'attaque terroriste et l'assaut des forces de l'ordre, le Premier ministre a évoqué 19 morts dont 17 touristes et deux Tunisiens. S'ajoutent à ce nombre les deux assaillants abattus.
Des terroristes "armés de kalachnikovs"
A la mi-journée, un bus de touristes aurait été criblé de balles, non loin du palais du Bardo. Selon un journaliste de La Presse présent sur place et contacté par francetvinfo, les passagers se seraient alors réfugiés dans le musée, où les terroristes les auraient suivis. Parmi eux, 18 personnes, dont 17 étrangers et un Tunisien ont été abattues, selon le Premier ministre tunisien qui a évoqué des touristes polonais, italiens, allemands et espagnols. L'attaque a été orchestrée par "deux éléments terroristes ou plus armés de kalachnikovs", a indiqué le porte-parole du ministère de l'Intérieur tunisien, Mohamed Ali Aroui. D'après l'AFP, ce dernier a évoqué la présence d'une centaine de touristes dans le musée au moment de l'attaque. Il n'a pas confirmé la théorie de la prise d'otages évoquée par les médias.
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Les deux assaillants abattus
Plus tard, en milieu d'après-midi, les forces de l'ordre ont lancé l'assaut pour déloger les assaillants et évacuer les touristes restés dans le musée. Alors que le périmètre avait rapidement été bouclé et que les ambulances affluaient, la police s'est engagée dans le palais. Deux assaillants et un policier ont été tués durant l'opération, selon Reuters qui relayait l'annonce des autorités tunisiennes. L'attentat n'a pour le moment pas été revendiqué, mais l'attaque est survenue alors que la chambre des députés tunisienne était en train de voter une loi antiterroriste, à deux pas du musée.
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Les réactions politiques
A peine informées, les personnalités politiques françaises ont réagi. François Hollande a exprimé "la solidarité de la France" à son homologue tunisien lors d'une conversation téléphonique, quand Manuel Valls a condamné "avec la plus grande fermeté" l'attaque orchestrée. De son côté, Claude Bartolone, le président de l'Assemblée nationale a indiqué : "certainement l'un de nos compatriotes fait partie des victimes". Une information non confirmée à l'heure actuelle par l'ambassade française. En Tunisie, le parti islamiste Ennahda a réagi sur son compte Facebook. Se disant "horrifié", il a condamné "fortement tout acte de violence contre la Tunisie et ses visiteurs". De son côté, le président tunisien Beji Caïd Essebsi a indiqué sur son compte twitter qu'il s'adresserait à ses compatriotes dans la journée.
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