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Lors d'une visite surprise à la prison de Fleury-Mérogis, le député (LR) Thierry Solère a été surpris de constater que le terroriste présumé des attentats du 13 novembre profitait d'une salle de sport individuelle. 

Mercredi, le député Les Républicains (LR) Thierry Solère a effectué une visite surprise au centre pénitentiaire de Fleury-Mérogis (Essonne), là où est détenu Salah Abdeslam. Le terroriste présumé des attentats du 13 novembre est tenu à l’isolement et ne peut communiquer avec aucun autre détenu.

Accompagné d’un journaliste du JDD, l’élu des Hauts-de-Seine a pu "mesurer l'ampleur du dispositif qui entoure sa détention", rapporte le journal.

Quatre cellules entièrement dédiées au détenu

Une partie du quatrième étage du bâtiment D3 est entièrement destinée à  l’incarcération de Salah Abdeslam. Au total, quatre cellules lui sont réservées. Une cellule pour l’usage quotidien, une seconde prévue en cas de dégradation de la première. La troisième pièce située entre les deux premières s’est transformée en poste de surveillance vidéo où un employé veille 24h/24.

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Enfin, une quatrième cellule reconvertie en salle de sport est entièrement dédiée au détenu. Une salle de musculation notamment composée "d’un rameur", dont seul Salah Abdeslam peut bénéficier. "Un autre équipement de musculation [a été] commandé", a précisé le quotidien. Le djihadiste présumé profite également d’un petit espace de promenade surveillé sur le toit dont il a seul l’accès.

Le député a également raconté au JDD avoir vu le suspect faire sa prière et lire le Coran. Il était selon lui "fatigué et nerveux"

Thierry Solère demande des explications au ministère du la Justice

Ce dispositif a choqué le député qui rappelle le contexte de "surpopulation carcérale" de Fleury-Mérogis qui atteint 190%. "En effet, des matelas sont même posés à même le sol dans les cellules afin d'accueillir les nouveaux détenus", rappelle-t-il dans une lettre adressée au ministre de la Justice, Jean-Jacques Urvoas, lui demandant de s’expliquer sur "les raisons et les motivations qui ont conduit le ministère à prendre une telle décision".

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