Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Un courrier qui interroge. Selon les informations de Capital, près de trois millions de foyers français vont recevoir une lettre du gouvernement dans les prochaines semaines. Il ne s'agit pas d'un rappel à l'ordre, mais d'une information qui ne concerne que les particuliers ayant souscrit un contrat de gaz au tarif réglementé de vente, fixé par les pouvoirs publics. D'après le site d'information, cette communication officielle a pour objectif d'alerter sur "la suppression prochaine de ce contrat très protecteur, fixée au 30 juin 2023".
Gaz : la suppression du tarif réglementée prévue depuis 2019
Si ce courrier vise avant tout à informer les Français concernés, il est accompagné d'une "offre de marché, dont les prix sont, eux, librement fixés par les fournisseurs", ajoute Capital. Les consommateurs vont donc devoir faire leur choix dans un marché de l'énergie soumis à de grosses tensions depuis le début de la guerre en Ukraine. Le timing n'est donc pas le meilleur, mais les pouvoirs publics n'ont pas le choix, puisque la suppression du tarif réglementé est prévue depuis 2019. Le gouvernement a d'ores et déjà envoyé trois lettres aux Français concernée, il s'agit en ce moment de la quatrième et une dernière missive leur sera transmise en mars 2023.
L'échéance approchant à grands pas, les Français concernés n'ont pas d'autres choix que de se plier à la règle, même si elle est bien moins avantageuse pour eux. Comme le rappelle le site, "les offres de gaz moins chères que le tarif réglementé ont disparu" et les prix varient du simple au double en fonction des fournisseurs. Pour faire face aux tensions sur le marché du gaz, certains ont même décidé de ne plus accepter de nouveaux clients. Alors, comment faire si vous êtes concerné ? Interrogé par Capital, le président de l'association de consommateurs CLCV plaide pour un report de l'échéance d'un an mais, en attendant, conseille aux Français concernés d'attendre la dernière minute, afin de trouver l'offre la plus intéressante.