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Entre la dette de la SNCF que les contribuables se chargent, en partie, de rembourser chaque année, l’impact sur le portefeuille des Français occasionné par les 36 jours de grève prévus jusqu’au 28 juin et le lourd tribut financier que les cheminots vont devoir supporter suite à leur mouvement, il apparait clairement que la grève ne profite à personne… Enfin sur le papier.
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Pendant ce temps-là, Guillaume Pepy, celui-là même qui a pris la gouvernance de la SNCF il y a tout juste dix années doit, certes, composer avec les reproches des uns et des autres et tenter de mettre fin à ce conflit. A la différence près qu’il n’a, a priori, pas à se faire trop de mouron en ce qui concerne l’ampleur de sa rémunération.
450 000 euros de salaire fixe
De fait, le salaire du PDG de la SNCF - lequel, au demeurant, n’entend absolument rien lâcher pour ce qui est de la retenue sur salaire qui devrait être appliquée sur les fiches de paie des cheminots grévistes - est fixe. Plafonné en réalité.
Depuis qu’une mesure visant à instaurer un plafonnement salarial a été mise en place au début du mandat de François Hollande, les grands patrons œuvrant dans le public ne peuvent, en effet, plus gagner plus de 450 000 euros bruts par an, rappelle BFMTV.
En France, seuls quatre dirigeants atteignent ledit plafond. Guillaume Pepy est l’un d’entre eux. Ce qui, très concrètement, lui permet de bénéficier d’un salaire net mensuel porté à près de 29 000 euros. Tout comme trois autres hauts dirigeants du public à l’instar de Philippe Wahl (pour La Poste), de Marie-Christine Lombard (pour Geodis), ou encore de Jean-Bernard Levy (pour EDF).
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