Héritage de Serge Gainsbourg : comment il a orchestré sa succession

Dans un entretien accordé au Parisien, Charlotte Gainsbourg a accepté, d’évoquer, pour la première fois, la manière dont elle et ses frères et sœurs ont géré l’héritage de leur père décédé en mars 1991. A l’époque, explique-t-elle dans les colonnes du quotidien, Serge Gainsbourg les aurait "laissés dans un flou total. C’est ce qu’il voulait : après moi le déluge". Et de poursuivre : "J’avais 19 ans, mes frères et sœurs à peine plus, mon petit frère Lulu avait 5 ans… Et on avait des demandes qui venaient de partout...".

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Une société pour tout gérer ?

Mais Charlotte Gainsbourg tient à le souligner. Malgré tout, elle a été contrainte de faire face et de s’organiser, avec ses frères et sœurs, pour gérer l’héritage de son père. "C’est revenu aux enfants, on a tout partagé…", détaille-t-elle au Parisien. Depuis plus de 25 ans, elle s’attèle à administrer, dit-elle, "le droit moral" de Serge Gainsbourg. "Il y a une personne qui centralise les demandes. Mon père avait créé une société d’éditions…cela passe par elle, c’est carré". 

"Toujours dire oui"

Mais Charlotte Gainsbourg le reconnait… Depuis la mort de son illustre père, elle s’est toujours fixé pour ligne de conduite de suivre les préconisations émanant de l’ex-directeur artistique de ce dernier. Son nom : Philippe Lerichomme. Son leitmotiv ? "Si c’est un artiste qui demande un droit, qu’il soit bien ou pas, il faut toujours dire oui. Mais pour tout ce qui est pub, posez-vous des questions", relaie le Parisien.

Au final, la chanteuse et actrice indique qu’au sein du clan Gainsbourg, la succession n’a pas donné lieu à des querelles. Précisant, simplement qu’elle avait souhaité, à l’époque, racheter l’appartement parisien de son père. Ce que ne souhaitaient visiblement pas ses frères et sœurs à ce moment-là.

En vidéo - Les confidences de Charlotte Gainsbourg sur l'héritage de son père