Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
C’est le feuilleton événement dont tout le monde parle. Ce 19 septembre, TF1 diffuse sa série inédite Les Combattantes à découvrir dès 21h10. Composée de 8 épisodes de 52 minutes chacun, la fiction a été réalisée par Alexandre Laurent, écrite par Camille Treiner et Cécile Lorne, cette dernière étant à l’origine de cette fiction.
L’histoire derrière Les Combattantes ? Celui de quatre femmes au destin exceptionnel durant la Première Guerre mondiale. Dans un petit village situé dans l’est de la France, à quelques kilomètres de la frontière allemande, chacune d’entre elles se retrouve mobilisée dans l'effort de guerre. À travers leur parcours, elles s’engagent à leur manière, au péril de leur vie...
Les Combattantes : une série en lien avec Le Bazar de la charité ?
Parmi les stars au casting de cette série, les téléspectateurs retrouvent l’actrice Audrey Fleurot dans le rôle de Marguerite De Lancaster, une mystérieuse prostituée engagée dans une maison close pour se rapprocher du front. Ainsi que les actrices Julie de Bona, incarnant la mère Agnès qui accueille des blessés dans son couvent, et Camille Lou, dans la peau de Suzanne Faure, une infirmière en cavale qui trouve refuge chez la mère Supérieure. Trois héroïnes rejointes par Sofia Essaïdi, cette dernière jouant Caroline Dewitt, une épouse qui reprend l’entreprise familiale alors que son mari est appelé à combattre au front.
À la différence de Sofia Essaïdi, les trois stars se retrouvent dans cette nouvelle série, trois ans après le succès du Bazar de la Charité. Doit-on voir un lien entre ces deux fictions d’époque ? Selon le site de Télé-Loisirs, il y a des points communs puisque Alexandre Laurent a également réalisé la série inspirée du grand incendie du XIXème siècle. Le réalisateur et la productrice Iris Baucher ont sollicité TF1 pour créer leur deuxième série historique qui a pour décor le début du XXème siècle.
Pour Armand de Fraguier, sériephile à ses heures perdues (Armand Tout simplement sur YouTube), la comparaison semble inévitable entre les deux fictions historiques. "Pas sûr que c’était une bonne idée de reprendre le même cast que le Bazar de la charité, ça incite encore plus à la comparaison, et ce n’est clairement pas en faveur des Combattantes", explique-t-il pour Planet, en s’appuyant sur la même esthétique visuelle et la même typographique pour le titre.
Voir cette publication sur Instagram
Les Combattantes : un casting prestigieux pour cette fiction
Si les actrices ont des rôles (plus ou moins) différents du Bazar de la charité, elles ont été ravies de se retrouver pour ce nouveau tournage même si certaines ne partagent pas toutes de scènes ensemble. "J’étais très heureuse de les retrouver. Camille Lou a été pour moi une vraie révélation sur le tournage du Bazar de la charité. Depuis, je suis son parcours de près et nous nous donnons des nouvelles régulièrement. J’étais ravie de voir son évolution sur le plateau", se réjouissait Julie de Bona pour TF1 Pro. Comme l’affirme aussi la célèbre chanteuse et comédienne qui a joué à ses côtés. "J’avais l’impression de ne jamais les avoir quittés" avant d’ajouter à propos de sa partenaire Julie de Bona. "Nous avons la même sensibilité et j’étais ravie de la retrouver".
Seule déception pour Julie de Bona. "À mon grand regret, comme sur le Bazar, nous ne partageons pas réellement de scène avec Audrey Fleurot". Un sentiment que partage aussi l’héroïne phare de HPI et Un Village français. "Je n’ai pratiquement pas croisé les autres comédiennes principales à l’exception de quelques brefs passages, car nos héroïnes ont des parcours et des univers différents. Moi, j’étais beaucoup en extérieur dans la forêt", assure-t-elle à nos confrères.
Parmi les autres vedettes de la fiction, on retrouve à l’écran Laurent Gerra (dans le rôle de l’abbé Vautrin), Tom Leeb (Joseph Duvernet), mais également Tchky Karyo (le Général Duvernet) ou encore Grégoire Colin (le beau-frère de Caroline Dewitt) et Sandrine Bonnaire (la belle-mère de Caroline Dewitt). Sans oublier les révélations Maxence Danet-Fauvel (Colin de Renier) et Mikael Mittelstadt (Gustave).
Voir cette publication sur Instagram
Les Combattantes : les chiffres fous du tournage
La série Les Combattantes a mobilisé de nombreux moyens pour dresser cette fresque historique et reproduire les décors de la guerre. En tournage au printemps 2021, la fiction a été réalisée dans trois régions en France : de la région Grand-Est (pour les scènes extérieures), à l’Ile-de-France (pour les intérieurs et les scènes d’avion en studio et à l’extérieur) et dans les Hauts-de-France (pour le décor du couvent).
Comme le détaille le communiqué de la chaîne, cette fiction a permis de réunir 150 rôles et plus de 3 000 figurants, la création de 1 380 costumes dont 600 uniformes, 300 armes utilisés et jusqu’à 100 litres de faux sang utilisés pour les effets spéciaux. Dans un registre moins sanguinaire, le feuilleton phare de TF1 a mobilisé aussi plusieurs moyens de locomotion sur le tournage : 200 véhicules d’époque, 130 chevaux pour les combattants ou encore 8 ambulances construites d’époque.
Un résultat plutôt convaincant pour Armand de Fraguier en visionnant les extraits. "C’est esthétiquement très beau, TF1 sait y faire à ce niveau comme d’habitude pour les costumes, les décors, l’éclairage, le cadrage", assure le vidéaste à Planet, soulignant toutefois un léger bémol. "C’est beaucoup trop léché à la fois dans la réalisation et dans les costumes". Entre des uniformes trop propres ou pas assez souillés, "ça fait plus reconstitution qu’autre chose", estime ce fidèle du petit écran.
Voir cette publication sur Instagram