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J’ai menti : une fiction haletante inspirée de faits réels ?
Un nouveau feuilleton qui a passionné 3,48 millions de curieux. Depuis le 6 octobre dernier, France 2 a diffusé les premiers épisodes de J’ai menti, une fiction inédite portée par les comédiens Camille Lou et Thierry Neuvic. Au cœur de cette intrigue scindée en six numéros, la chanteuse endosse le rôle d’Audrey, une avocate et rescapée d'un mystérieux tueur en série qui semait la terreur à Biarritz il y a 16 ans.
À cette époque en 2003, c’est le commissaire Joseph Leyrac – joué par l’ex-compagnon de Jenifer – qui couvre l’affaire. Face aux tourments de la victime, la carrière professionnelle et la vie privée du policier semblent plus que jamais menacées. C’est alors qu’une affaire similaire remue le quotidien de la jeune avocate, persuadée que le tueur en série est de retour dans la région en 2019.
Un thriller à suspense étalé sur deux époques (à l’image du polar La Promesse sur TF1) alors que les deux affaires ne semblent avoir aucun lien commun. Pourtant, l’héroïne jouée par Camille Lou cache en réalité un lourd secret puisqu’il y a 16 ans, elle n’aurait pas dit toute la vérité sur cette agression. Un fait divers qui pourrait tirer son origine d’une véritable enquête qui a fait trembler l’Hexagone (comme l’affaire du petit Grégory) ?
Comme l’explique sa productrice Karine Evrard, la série J’ai menti est une pure fiction inventée alors que le personnage incarné à l’écran par Camille Lou s’inspire d’un véritable témoignage. "Une des auteures, qui a été journaliste avant, a été frappée par le profil d’une rescapée lors d'un procès", a-t-elle expliqué à nos confrères du site Allociné. "C’est ce qui l'a inspiré. Elle s’est demandé comment on survit à quelque chose qui peut avoir des conséquences sur notre entourage".
Une héroïne dramatique qui a su toucher le cœur de millions de téléspectateurs, campée par une Camille Lou plus bouleversante que jamais. Rien d’étonnant quand on sait que la star montante de la fiction française a ému les téléspectateurs dans Le Bazar de la Charité et Je te promets sur TF1.
J’ai menti : un nouveau rôle poignant pour Camille Lou
Pour ce nouveau rôle dramatique, Camille Lou s’est glissée dans son personnage avec sérieux et ambition. De quoi lui changer les idées durant le tournage qui s’est déroulé en plein confinement. "Je suis arrivée sur ce tournage avec une folle envie de travailler, de la même manière que le coronavirus nous a fait redécouvrir des choses que l’on avait tendance à oublier", a-t-elle confié auprès de Télé Loisirs.
À ses côtés, la comédienne et finaliste de Danse avec les stars était épaulée par Thierry Neuvic qui lui a donné la réplique. Une collaboration dont l’acteur garde un bon souvenir. "C’était très facile et très rapide parce que, dans le travail, Camille est vraiment une bonne camarade. Elle était une partenaire formidable parce que, dans la vie, c’est une jeune femme passionnée, entière et joyeuse, a-t-il expliqué dans Télé Z. Il faut préciser que, souhaitant travailler dans une ambiance sereine et harmonieuse, le réalisateur Frédéric Berthe avait choisi avec soin tous les acteurs et tous les techniciens". Un tournage qui s’est déroulée dans une belle région de France…
J’ai menti : où s’est déroulé le tournage de la série ?
Au tout début du projet, le tournage de J’ai menti devait se dérouler en Normandie, dans la banlieue de Rouen. "Cela aurait donné une atmosphère beaucoup plus poisseuse à la série et on n’avait pas vraiment envie de ça", a déclaré la scénariste Bénédicte Charles au site de francetvinfo. Du nord de la France, la production s’est finalement dirigée vers le sud pour poser leurs caméras en Nouvelle Aquitaine.
Plus précisément dans la ville de Biarritz, comme l’affirmait l’autre scénariste Olivier Pouponneau, un habitué de la région. "Je passe un quart de mon temps au Pays basque. Je connais donc très bien le coin. C’est aussi très télégénique. On avait également un autre gros avantage en choisissant Biarritz : la ville a très peu changé entre 2003 et 2019, les deux époques où se déroule la série. On avait donc pas à modifier les décors pour jouer les scènes de 2003. C’était plus simple de changer seulement les portables des adolescents. En 2003, ils ont des vieux Nokia et en 2019 des smartphones".
En tournage entre septembre et décembre 2020, le comédien Thierry Neuvic se remémore aussi la bonne ambiance de travail durant ce deuxième confinement parmi l’équipe. "Nous avions la chance de travailler et nous nous sentions privilégiés, car nous avions une vie sociale. J’ai surtout eu énormément de fous rires avec Thomas Sagols, qui joue Corentin, mon binôme, dans la première époque", a-t-il avoué dans les pages de Télé 7 Jours. "Comme les scènes étaient assez dramatiques, nous incarnions systématiquement leur opposé. Ça n’a pas été gardé, bien sûr".