De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Un "exode massif vers l’habitat flottant et le littoral". Voici ce que craint, entre autres, le syndicat PSCN-CFE-CGC. Pourtant, Serge Pallares, président de la Fédération Française des Ports de Plaisance (FFPP) semble favorable à autoriser la navigation dès le déconfinement prévu le 11 mai prochain. Interrogé le vendredi 24 avril par le magazine Voiles et Voiliers, il indiquait d’ailleurs que le gouvernement avait demandé à sa Fédération la rédaction d’un guide des bonnes pratiques en vue de préparer le déconfinement dans les ports de plaisance.
Selon lui, maintenir l’interdiction de naviguer serait "un assassinat organisé". "Ne pas autoriser les plaisanciers à prendre leur bateau pour aller en mer serait inconcevable" et "incohérent" a-t-il ajouté.
"Un plaisancier qui va sur son bateau risque moins que moi quand je vais au supermarché", estime-t-il.
Ces propos, bien accueillis par de nombreux plaisanciers, non toutefois pas fait l’unanimité. Le syndicat PSCN (Personnels Sédentaires des Compagnies de Navigation) CFE-CGC, n’y est pas favorable.
Retour à la navigation : le syndicat prévoit de faire entendre sa voix
Dans un communiqué envoyé au magazine spécialisé, le syndicat PSCN CFE-CGC, regrette de ne pas avoir été consulté par le Président de la FFPP pour l’élaboration du guide de bonnes pratiques "à l’usage des entreprises de cette branche professionnelle".
Pour lui, un "redémarrage progressif de l’activité dans les ports de plaisance" n’est possible qu’en prenant en compte :
- "la nécessité de protéger, d’abord et avant tout, les salariés au contact des plaisanciers"
- "leur "responsabilité individuelle et collective de citoyen dans la non-propagation du virus"
- "l’intérêt national de ne pas participer à un exode massif des citadins vers l’habitat flottant et le littoral"
Ainsi, le syndicat entend participer "à toutes consultations que la FFPP ou les pouvoirs publics organiseront, dans un esprit de bienveillance compte tenu des impacts économiques majeurs que les entreprises traversent, mais sans concession sur la sécurité des salariés et des utilisateurs des ports de plaisance".