SociétéAssurance chômage: ces nouvelles règles pénalisantes pour les seniors
De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
AFPParti d'un marché alimentaire, un nouveau foyer d'infection est récemment apparu à Pékin. Sur le qui-vive, les autorités chinoises ont mis en place toute une série de mesures pour essayer de l'endiguer et empêcher l'arrivée d'une seconde vague.
Le coronavirus continue de sévir à travers le monde. Alors que la France assouplit en ce moment les mesures mises en place pendant son confinement, à l’autre bout de la planète, la Chine, elle, remet en place certaines de ces mesures.
Pékin abrite en effet un nouveau foyer d’infection qui inquiète les autorités. Découvert vendredi dernier, il est parti de l’immense marché de fruits et légumes de Xinfandi, dans le sud-ouest de la ville, et a déjà contaminé au moins 100 personnes, selon les dernières estimations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Une situation qui n’est pas sans rappeler celle du marché de Wuhan en début d’année, considéré comme le berceau de la pandémie de coronavirus Covid-19. "En une journée, on revient à la case départ de l’épidémie, s’est plaint une habitante de la ville interrogée par Le Figaro. Quand est-ce que ça va finir ? C’est trop déprimant !". Aucun nouveau cas de Covid-19 n’avait pourtant été enregistré dans la capitale chinoise depuis soixante jours, rappelle le quotidien.
Des quartiers entiers de Pékin mis en quarantaine
Conscientes du risque et redoutant une seconde vague, les autorités chinoises ont rapidement agi. "Le risque de propagation de l’épidémie est très élevé, donc nous devons prendre des mesures volontaristes", a déclaré lundi Xu Hejiang, porte-parole des autorités municipales. Ainsi, dix quartiers proches du marché de Xinfandi ont été entièrement mis en quarantaine, le télétravail a repris, de même que le contrôle de la température à l’entrée des immeubles. Passé au niveau d’urgence 3, Pékin a par ailleurs fermé ses écoles, collèges et sites culturels et sportifs. Les aéroports de la ville ont également annulé plus d’un millier de vols.
Une vague massive de dépistage a aussi été lancée. Celle-ci vise "l’ensemble du personnel du marché et des habitants des environs" et grâce à elle, des premières conclusions ont pu être tirées.
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Peut-on contrôler la chaîne de propagation partie du marché de Xinfandi ?
Le nouveau foyer d’infection a été découvert au marché de Xinfandi. Ce vaste complexe a une superficie équivalente à celle de 157 terrains de football, décrit Le Figaro qui précise également qu’il fournit l’essentiel des approvisionnements en produits frais de la capitale. Depuis lundi, plus de 70 000 tests nucléiques ont été menés sur la population. "La bonne nouvelle est que tous les cas sont liés au marché, s’est réjoui Zhang Wenhong, épidémiologiste à l’hôpital Huashan, à Shanghaï, sur la plateforme Weibo, rapporte le journal. Cela veut dire que l’on est au début de la chaîne de propagation, et qu’elle est contrôlable". En revanche, il existe selon lui aussi une mauvaise nouvelle.
Le marché de Xinfandi est-il le nouveau marché de Wuhan ?
Toujours selon l’épidémiologiste à l’hôpital Huashan, à Shanghaï, "la mauvaise nouvelle est qu’il y a habituellement un trafic extraordinaire à Xinfandi". Ce qui ravive le spectre d’une seconde vague en Chine. "Les autorités ont déjà remonté la trace de 200 000 personnes qui ont fréquenté les étals ces quinze derniers jours. Le district de Daixing se dit même en ‘état de guerre’, et les agents font du porte-à-porte pour retrouver les individus potentiellement contaminés", détaille Le Figaro.
