Les tablettes numériques ne disposent pas de la mémoire annoncée

Les fabricants de tablettes numériques mentiraient sur l’espace de stockage dont leurs appareils disposent vraiment, assure 60 millions de consommateurs. Selon le magazine, les acheteurs ne sont pas suffisamment informés et se feraient ainsi avoir par cette "pratique qui flirte avec l’illégalité".

Le site de 60 millions de consommateurs pose une petite question toute simple à laquelle personne (ou presque) ne répond juste : "quelle quantité de données personnelles un utilisateur peut-il stocker dans sa tablette de 16 gigaoctets (Go) ?". On est évidemment tenté de répondre 16 Go, mais en réalité, il n’en est rien. "Le chiffre exact est un secret bien gardé", prévient le site dédié à la consommation.

Contrairement à l’idée reçue, la capacité annoncée des tablettes (et des Smartphones également) est une "capacité théorique". C'est-à-dire qu’elle représente la capacité avant le formatage et donc avant l’installation du système d’exploitation du fabricant. Or ce système (indispensable pour faire fonctionner votre appareil), peut prendre une place considérable dans l’espace de mémoire disponible.

Après avoir réalisé des tests avec différentes marques de tablettes, le centre d’essais du site en a conclu que "la plupart des modèles offrent un espace réduit de 20 à 30 % par rapport à ce qui est annoncé". La tablette Surface 2 de Microsoft est notamment montrée du doigt : celle-ci est soi-disant équipée d’une mémoire de 32 Go mais n’a en réalité que 18,7 Go de mémoire disponible (42% de moins).

Pour le site, le flou sur la réelle capacité des appareils numériques est "savamment entretenu" par les fabricants et les vendeurs. Or, selon 60 millions de consommateurs la "légalité de cette pratique est incertaine".

Si, à notre connaissance, aucune marque n'a à ce jour été condamnée, il est conseillé aux futurs acheteurs de bien se renseigner sur les tablettes qu’ils comptent s'offrir.