De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Il savait tout mais n'a rien dit. L’article du Monde intitulé "Jean Veil celui qui savait tout", révèle que le célèbre avocat et fils de Simone Veil avait connaissance des faits d'inceste dont était accusé Olivier Duhamel. Il assume avoir eu connaissance des accusations d'abus sexuel sur son beau-fils pesant sur son ami Olivier Duhamel depuis au moins dix ans. "C'était entre 2008 et 2011", confie au Monde l'avocat pénaliste, aujourd’hui âgé de 73 ans. Afin de justifier son silence, l'homme de droit invoque avant tout le "secret professionnel".
Connu pour avoir défendu les plus puissants, parmi lesquels Dominique Strauss-Kahn, Jean Veil semble surtout avoir protégé son ami Olivier Duhamel, qu'il qualifie lui-même d'"ami absolu". C'est Marie-France Pisier, l'actrice et belle-soeur d'Olivier Duhamel, qui lui a révélé les faits présumés. "La conversation sur ce sujet a duré peu de temps. Je n’ai pas trouvé opportun d’en parler avec Olivier. Je ne suis pas un type curieux ; dans les drames de famille, je n’aime pas être indiscret", a tenté de justifier Jean Veil auprès du Monde.
Il passait tous ses étés dans la propriété varoise des Duhamel
Jean Veil et Olivier Duhamel sont en réalité amis depuis leur adolescence. "Jusqu’à son troisième mariage, en 1987, Jean Veil a passé tous ses étés à Sanary, dans la propriété varoise des Duhamel", explique Ariane Chemin dans Le Monde. Elle assure qu'entre eux c’était "à la vie à la mort, comme dans les clans, et bouche cousue". Après avoir eu connaissance des accusations d'inceste, Jean Veil a continué à fréquenter Olivier Duhamel avec qui il a même écrit un livre en 2014. Un ouvrage dont le titre "La parole est à l’avocat" est désormais plein d'ironie compte tenu du silence de l'avocat. Dépourdu de remords, Jean Veil plaisante sur sa démission du Siècle intervenue le 15 janvier dernier. "Franchement, on s’emmerde beaucoup au Siècle. Au conseil d’administration, il y a désormais la parité, on ne peut plus blaguer", lance l'avocat.