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Arrêté jeudi 24 mars en région parisienne pour un projet d'attentat "imminent", Reda Kriket a nié être impliqué dans toute organisation terroriste. Lors de sa garde à vue qui a duré six jours dans les locaux de la DGSI, il a livré une série de justifications surprenantes, rapporte TF1.
"Je me suis occupé d'un chat trouvé sur place et j'ai soigné mes dents". Voici la justification que l'homme de 34 ans a donnée aux enquêteurs lorsqu'ils l'ont interrogé sur les raisons de son séjour en Turquie entre septembre 2014 et janvier 2015. "Mon ex-compagne est turque (...) Je n'ai pas combattu en Syrie, je n'ai pas le courage", a-t-il ajouté.
Reda Kriket nie toute implication avec une organisation terroriste et assure n'être que le guardien de l'arsenal impressionnant retrouvé dans l'appartement d'Argenteuil. "J'ai du mal a refuser", a-t-il cependant concédé lorsque les enquêteurs lui ont parlé de son prétendu commanditaire.
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Un sentiment de déjà vu
Ce témoignage absurde rappelle celui de Jawad Bendaoud, le logeur de l'appartement de Saint Denis. "On m'a demandé de rendre service, j'ai rendu service, je n'étais pas au courant que c'étaient des terroristes", avait-il alors assuré aux enquêteurs.
Jawad Bendaoud est soupçonné d'avoir fourni une planque à Saint-Denis à deux auteurs des attentats de Paris. Dans une lettre manuscrite, il a ensuite admi être "marchand de sommeil à ses heures perdues" et a ajouté ne pas avoir "senti d'ambiance terroriste" dans l'appartement. "A aucun moment je me suis associé, je n'ai vu de mes yeux des armes", a-il même écrit.