De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Il va falloir sortir le portefeuille. Les tarifs réglementés du gaz, tels qu’appliqués par Engie, vont encore augmenter, rapporte la chaîne d’informations en continu BFMTV sur son site. Dès le 1er octobre 2021 - c’est-à-dire à compter de vendredi -, les prix vont grimper de 12,6 % toutes taxes comprises. Une situation qui n’est pas sans inquiéter l’équipe exécutive, puisque le gouvernement annonçait récemment la mise en place d’un chèque exceptionnel de 100 euros en décembre. Ce nouveau coup de pouce, pensé pour lutter contre la réduction du pouvoir d’achat de certains face au bond des prix de l’énergie, concernera près de six millions de ménages modestes.
En outre, la situation risque de perdurer. "Les prix de gros du gaz pour les produits futurs indiquent actuellement un maintien de ces niveaux de prix très élevés pendant l'automne 2021 et l'hiver 2021-2022, puis une baisse à partir du printemps et de l'été 2022, avant un retour à la normale pour l'année 2023", a en effet fait savoir la commission de régulation de l’énergie. "Cette évolution résulte de la hausse, historique, des prix du gaz sur le marché mondial qui se répercute sur les coûts d'approvisionnement du fournisseur de gaz Engie", poursuivent ses experts.
Cependant, il importe de rappeler que tous les foyers ne sont pas frappés de la même façon par la hausse des prix du gaz.
Hausse des prix du gaz : quel impact concret sur les ménages ?
En pratique, la hausse des prix sera de 4,5% pour toutes celles et tous ceux qui utilisent le gaz pour la cuisson de leurs aliments. Elle sera aussi de 14,3% pour ceux qui chauffent leur eau de cette façon et de 9,1% pour tous les ménages employant le gaz pour ces deux usages. Cette hausse fait suite à plusieurs autres bonds des tarifs. Au 1er septembre dernier, les prix avaient déjà grimpé de 8,7 %.