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La promotion était parfaite ! Un site internet spécifique, une vidéo plutôt attractive (vue 250 000 fois sur Youtube), et une attachée de presse... Mais l'ouverture de cette école du sexe n'était qu'un leurre.
La "directrice" de l'école, Yvla-Maria Thompson (ancienne présentatrice suédoise pour une émission de télé érotique), vient de le reconnaîte : la formation promise n'était qu'une farce "du début à la fin".
Alors pourquoi avoir inventé tout cela ? Les auteurs du canular sont de jeunes industriels les "Birdbase", faisant partie de la Fédération des industriels autrichiens. Le seul but de leur opération était d'alerter l'opinion publique sur la fragilité du système des retraites en Autriche.
"L'école du sexe survivra..."Ils expliquent que "si les politiques ne trouvent pas de solutions pour nos retraites, notre seule chance sera d'avoir d'avantage d'enfants. Donc plus de sexe, avec plus d'enfants". Ce qui justifiait la création d'une école du sexe. Ils ajoutent que "nous n'accepterons plus les beaux discours. La politique ne doit plus être comme notre école du sexe : beaucoup de bruit pour rien, un joli emballage, mais rien derrière".
En attendant, la fameuse école avait attiré l'attention aux quatre coins du monde. Le pseudo site Internet de l'école (AISOS) avait déjà reçu plus de 600 inscriptions pour ses cours un peu particuliers. Yvla-Maria Thompson en conclut que "le monde est mûr pour une telle école [...] L'école du sexe survivra. Pas dans une villa près de Vienne, mais sur Internet".
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