De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Lentement, mais sûrement, Benjamin Griveaux profite de la crise sanitaire pour se faire une seconde place dans le monde de la politique. C'est que, rapporte Le Figaro, Emmanuel Macron n'abandonne pas ses anciens alliés. C'est sans doute pour cela que Jean Castex a décidé de lui confier une seconde mission éclair de l'été. Cette fois, le député de Paris doit permettre et assurer "l'égalité des chances, qui passe aussi par l'assiette", et la garantir aux jeunes "issus des milieux populaires ou défavorisés", note le quotidien.
Ce qui ne veut pas dire que l'affaire de sa "sextape", celle qui l'avait poussé à renoncer à la mairie de Paris avant même d'avoir pu finir sa campagne, ne soit rangée au placard. Certes, rappelle Le Parisien, elle semble dater d'une autre époque dorénavant. Mais, "l'instruction suit son cours et la défense ne manque pas de démonter les actes d'enquêtes", écrivent nos confrères. Piotr Pavlenski, de toute évidence, n'a pas dit son dernier mot.
La mise en examen de Piotr Pavlenski peut-elle être annulée ?
Pour rappel, Piotr Pavlenski est l'artiste russe responsable de la diffusion des clichés et des vidéos intimes initialement destinés à Alexandra de Taddeo, qui a eu une aventure avec l'ancien porte-parole du gouvernement avant de rencontrer le réfugié politique. Il est connu pour d'autres actions marquantes, comme le fait de s'être cousu la bouche ou cloué les testicules sur la Place Rouge de Moscou.
Récemment, il a décidé de frapper un grand coup. "Le fait que monsieur Pavlenski n'ait pas été assisté de l'avocat de son choix pendant la garde à vue l'a privé de l'assistance d'un avocat de son choix et il a ainsi été privé de la possibilité de choisir de répondre aux questions lors des auditions", rappelle Maître Yassin Bouzrou, l'avocat de l'artiste russe, qui vient de déposer une requête en nullité visant à annuler sa mise en examen.
Un imbroglio qui pourrait changer toute l'affaire
A l'origine, Piotr Pavlenski avait demandé à être défendu, conseillé et représenté par maître Juan Branco, connu notamment pour ses charges à l'encontre du pouvoir exécutif d'Emmanuel Macron. Dans sa plainte, Benjamin Griveaux avait signalé les liens supposés entre les deux hommes, raisons pour laquelle le parquet a refusé d'accéder à la requête de l'artiste trentenaire.
Pourtant, en pratique, l'ancien candidat à l'élection municipales parisienne n'incrimine pas l'avocat, note Le Parisien. "L'ex-porte parole du gouvernement n'apporte aucun élément reliant le trublion à la diffusion de sa vidéo intime", notent nos confrères. "Aucune décision du bâtonnier du barreau de Paris n'avait ainsi interdit à Me Juan Branco d'intervenir au soutien des intérêts de Monsieur Pavlenski en raison du constat d'un conflit d'intérêt", assène donc l'avocat, pour qui il y a là "violation des droits de la défense". De quoi, théoriquement, faire annuler la mise en examen de Piotr Pavlenski.
Benjamin Griveaux de retour sur les réseaux sociaux ?
Signe, sans doute, que la vie politique reprend toujours ses droits, Benjamin Griveaux est également de retour sur le réseau social Twitter. Depuis le 21 juillet, le député publie régulièrement des messages, notamment pour relayer son action parlementaire en faveur du plan de relance ou de la PMA pour toutes, note Le Figaro. Mais dans l'immédiat, il préfère se faire petit à l'Assemblée nationale et évite scrupuleusement les interviews.
Avant sa tâche actuelle, il avait aussi réalisé une autre mission flash portant sur la Base industrielle et technologique de défense (BITD). Un acronyme qui n'avait pas manqué d'en faire rire quelques uns.