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S’ils ne portaient pas de masques sur le visage, on pourrait presque croire que les actuels occupants de centre de vacances de Carry-le-Rouet, dans les Bouches-du-Rhône, sont vraiment en congés. Pourtant, ces 180 Français rapatriés la semaine dernière de Wuhan sont bel et bien confinés. Tous vivaient dans l’épicentre de l’épidémie du coronavirus qui a déjà fait plus de 300 morts en Chine.
Coronavirus : les rapatriés interdits de sortir du centre
Rapatriés en urgence par les autorités françaises, ils n’ont pas eu le droit de regagner leur domicile tout de suite. Ceux qui ont présenté des symptômes du coronavirus dès leur descente d’avion ont été pris en charge à l'IHU Méditerranée Infection, un centre spécialisé en maladies infectieuses, près de l'hôpital de la Timone à Marseille. Les tests pratiqués sur eux ont depuis révélé qu’ils n’étaient pas infectés par ce virus. Les autres rapatriés ont quant à eux immédiatement été placés en quarantaine pendant 14 jours dans le centre de vacances de Carry-le-Rouet que les autorités ont réquisitionné.
Située entre Marseille et Martigues, cette station balnéaire est très prisée des vacanciers l’été. Ces derniers apprécient notamment son port de plaisance et ses plages. Et si les rapatriés de Wuhan ne peuvent pas en profiter à cause du confinement, ils jouissent néanmoins du superbe cadre et des nombreuses activités offertes par le centre…
Coronavirus : comment sont rythmées les journées des rapatriés ?
Au centre de Carry-le-Rouet, les rapatriés français ont interdiction de quitter l’enceinte et de retirer leur masque. Coupés du monde, ils peuvent néanmoins se retrouver entre eux et profiter du cadre et des activités proposées par l’établissement. Alors que certains préfèrent contempler le coucher de Soleil, d’autres "peuvent s'adonner à des parties de volley-ball, de tennis ou même de pétanque en compagnie des 30 bénévoles de La Croix Rouge présents pour s'occuper d'eux", rapporte LCI qui ajoute qu’"une piscine et une plage privée sont également à leur disposition".
Une dégustation d’oursin, la spécialité de la station appelée "oursinade", y a même été organisée sur la terrasse du centre dès le deuxième jour de leur quarantaine. De quoi rythmer leur quotidien et les aider à oublier l’aspect médical de ce séjour…
Coronavirus : comment sont médicalement suivis les rapatriés ?
Les rapatriés présents dans le centre de Carry-le-Rouet ne présentaient pas de symptôme du coronavirus à leur descente d’avion. Outre le port du masque obligatoire et l’interdiction de quitter le centre avant la fin de leur quarantaine, ils doivent également se soumettre à des prises de températures fréquentes, rapporte LCI. "Des examens plus poussés étaient prévus ce samedi (1 er février, ndlr) pour déterminer l’état de santé de chaque rapatrié ", trois jours après leur arrivée, ajoute-elle.
Dimanche, ils ont été rejoints par d'autres rapatriés en provenance de Wuhan.