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Il y a un an, Mohamed Merah plongeait la France dans la terreur en tuant trois soldats puis, le 19 mars 2012, trois enfants et un professeur à l'école juive Ozar Hatorah. François Hollande à rendu hommage aux victimes dimanche à Toulouse.

© AFPLa cérémonie de dimanche se voulait rassembleuse. Elle associait pour la première fois des membres de toutes les communautés touchées par le drame. "Jusque-là, on faisait les soldats arabes d'un côté, les juifs de l'autre", dit un élu local. "Ce n'était pas méchant mais on avait peur que ça parte en sucette en mettant tout le monde ensemble."  Au total 2000 personnes étaient présentes.

Le président a insisté, lors de son discours, sur l'importance de la lutte contre le racisme et l'antisémitisme, en particulier sur Internet. : "Je veillerai à contraindre les réseaux sociaux à fournir les noms pour qu'il y ait dissuasion et répression. L'espace de liberté qu'est Internet ne doit en aucun cas être utilisé à des fins de propagande de haine".


La poursuite de l'enquête

Devant les familles des victimes, le chef de l'Etat s'est également  engagé à apporter des réponses sur cette affaire: "Cette tragédie aurait-elle pu être évitée? Merah a-t-il agi seul? […] La réponse est due aux familles et à la France toute entière. Je m'en porte garant".

François Hollande a évoqué une possible défaillance des services de police. Ses propos font écho à ceux du ministre de l'Intérieur. Il y a quelques semaines, Manuel Valls avait parlé de "faute" de la Direction Centrale du Renseignement Intérieur (DCRI) en s'appuyant sur un rapport de l'Inspection Générale de la Police Nationale (IGPN).
 

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