De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Nafissatou Diallo et ses proches
- La jeune femme de ménage, Nafissatou Diallo : cette jeune femme de 32 ans, d'origine guinéenne, travaille depuis 3 ans sous le nom d'Ophelia, au Sofitel de Times Square à New York. Elle est veuve et élève seule sa fille adolescente dans un appartement du Bronx.
Depuis le début de l'affaire, elle est placée sous protection policière dans un lieu tenu secret.
La jeune femme est apparu à visage découvert à la fin du mois de juillet en racontant sa version des faits aux médias.
- Blake Diallo : lorsqu'il apparaît la première fois devant la presse, il se présente comme étant le frère de la jeune femme. Il ne serait que son petit ami, voire, un simple ami. Il a déclaré que la femme de ménage l'avait appelé après les prétendus faits : "elle ne savait pas qui était Dominique Strauss-Kahn au moment des faits. C'est moi qui lui ai expliqué qui il était quand elle m'a appelé".
- Le directeur du Sofitel de Times Square à New York : rapidement, l'homme a pris la défense de la jeune femme en déclarant que c'était une employée "modèle, discrète et efficace".
Capture d'écran © TF1
Les acteurs judiciaires de l'affaire DSK
- L'avocat de la défense Benjamin Brafman : cet avocat de 62 ans a déjà défendu de nombreuses personnalités américaines, dont Michael Jackson lorsqu'il avait été accusé d'attouchement sexuel sur un mineur. Il est également connu pour avoir été l'avocat des membres du crime organisé.
Le New York Magazine dit de lui qu'il a "acquis la réputation d'être l'homme dont il faut avoir le numéro de téléphone sous la main quand on a de gros ennuis". Son talent ? Il est le roi des acquittements surprises !
- L'avocat de la défense William Taylor : William Taylor est réputé pour être l'un des meilleurs avocats pénalistes de Washington. Ce n'est pas un inconnu pour Dominique Strauss-Kahn qui avait déjà fait appel à ses conseils en 2008, lorsqu'une enquête avait été diligentée contre lui pour abus de pouvoir dans le cadre de sa relation avec sa subordonnée Piroska Nagy.
Dernièrement, il avait également essayé de tasser l'affaire des prétendus costumes à 35 000 dollars de Dominique Strauss-Kahn.
- L'avocat de Nafissatou Diallo, Kenneth Thompson : Il l'est l'avocat de la plaignante. Exubérant, il n'hésite pas à raconter aux médias l'agression sexuelle selon la version de sa cliente en entrant dans les détails. Enflammé, il donne de nombreuses interview dans lequelles il s'attaque directement à DSK et à la défense.
- Le procureur Cyrus Vance Jr. : le fils de l'ancien secrétaire d'Etat du président Carter représente la ville de New York contre Dominique Strauss-Kahn. En novembre 2009, il a été élu procureur de la ville avec 91% des voix, et compte sur ce premier grand dossier médiatique pour assurer sa réélection en novembre 2012.
- La juge Melissa Jackson : c'est elle qui a siégé lors de la première demande de remise en libérté jugée lundi 16 mai. Elle avait refusé de placer Dominique Strauss-Kahn en liberté sous caution par crainte de le voir fuir les Etats-Unis. DSK avait alors été envoyé dans la prison de Rikers Island.
Désormais, elle ne devrait plus prendre part à cette affaire. Un autre juge sera ultérieurement désigné pour le procès.
- Le juge Michael Obus : le 19 mai, c'est lui qui préside le Grand Jury chargé de décider si l'affaire DSK devra aller jusqu'au procès, et c'est lui qui informe Dominique Strauss-Kahn de la décision. Il choisit aussi de le libérer sous caution avec de lourdes garanties. Dorénavant, Michael Obus ne devrait plus intervenir dans l'affaire DSK. Un autre juge sera nommé plus tard pour présider le procès.
Capture d'écran © BFMTV.com
Les femmes de Dominique Strauss-Kahn
- Anne Sinclair : plus fidèle que jamais, Anne Sinclair s'est précipitée lundi à New York pour soutenir son mari dans cette épreuve. Dès le début de semaine, elle déclarait ne croire "pas une seule seconde aux accusations portées contre mon mari" et d'ajouter "je ne doute pas que son innocence soit établie". Jeudi 19 mai, elle se trouvait dans le tribunal lorsque le juge a annoncé à DSK qu'il irait jusqu'au procès, mais qu'il était libre sous caution d'ici là.
- Camille Strauss-Kahn : elle est la fille que DSK a eu avec sa seconde épouse, Brigitte Guillemette. La jeune fille, née en 1985, aurait déjeuné avec son père juste après les faits.
- Brigitte Guillemette : elle est la mère de Camille. L'ex-épouse de Dominique Strauss-Kahn s'est confiée dans les colonnes du Parisien au sujet de l'affaire : c'est "épouvantable et abracadabrantesque". Elle reconnait cependant que son ancien mari avait toujours eu un faible pour les jolies femmes, mais que le pervers décrit dans les journaux ne lui ressemble pas. "C'est quelqu'un de doux, la violence ne fait pas partie de son tempérament".
Capture d'écran © >iTélé
Ces autres femmes qui accusent Dominique Strauss-Kahn
- Tristane Banon : elle commence à en parler en 2007 sur le plateau d'une émission de Thierry Ardisson, mais les faits remonteraient à 2002. Dans le cadre de l'écriture d'un livre, elle aurait rencontré Dominique Strauss-Kahn dans un appartement à la décoration dépouillée, essentiellement constituée d'un lit. Il l'aurait alors "violentée" afin d'obtenir une relation sexuelle avec elle. La jeune femme a porté plainte et a été entedu par la police- Piroska Nagy : l'affaire remonte à 2008. Le FMI décide d'entamer une enquête pour abus de pouvoir de Dominique Strauss-Kahn sur Piroska Nagy, une subordonnée chargée du département Afrique au FMI, avec qui il aurait eu une aventure extra-conjugale. DSK a été blanchi. Cependant, quelques mois plus tard, Piroska Nagy accuse Dominique Strauss-Kahn d'avoir un problème avec les femmes. Selon elle il se serait montré très pressant.
- "Martina" : dans un quotidien national, cette journaliste australienne accuse Dominique Strauss-Kahn d'avoir tenté de négocier une interview en échange de faveurs sexuelles. Il aurait récidivé deux ans plus tard. Martina a déclaré qu'"il était incroyablement insistant".
- Kristin Davis : Kristin Davis était directrice d'une agence de call girls lorsqu'en 2006, DSK a fait appel à ses services à New York. "En janvier 2006, une des filles l'avait trouvé brusque et en colère, et avait refusé de le revoir". Une autre de ses filles se serait plainte.
Tristane Banon © MaxPPP
Les lieutenants de Dominique Strauss-Kahn
Depuis l'arrestation de leur leader, ils s'accordent tous autour d'une phrase : "Toute cette histoire ne lui ressemble pas".
- Jean-Christophe Cambadélis : dès le 16 mai, Jean-Christophe Cambadélis expliquait qu'"avec ses proches, nous ne pouvons pas croire à sa culpabilité et il sera bientôt au milieu de nous". Sans croire forcément à la théorie du complot, il avoue quand même : "j'ai encore en tête le fait qu'on avait promis à Dominique Strauss-Kahn le feu nucléaire dès qu'il ferait ses premiers pas de candidats".
- Claude Bartolone : le 20 mai, après le jugement de libération sous caution de DSK, Claude Bartolone estimait que c'était "humainement une satisfaction". En précisant que "tout commence pour lui [...] il a besoin de temps et d'énergie pour se défendre, pour s'occuper de lui".
- Jean-Marie Le Guen : dès dimanche 15 mai, Jean-Marie Le Guen prévenait que "cette affaire ne ressemble en rien à Dominique Strauss-Kahn" et que cet homme est "étranger à la violence, à la contrainte".
- Pierre Moscovici : de son côté, Pierre Moscovici n'a "jamais senti chez Dominique Strauss-Kahn" de la "violence". "Je ne l'imagine pas forcer les choses".
De gauche à droite : Jean-Christophe Cambadélis © Marie-Lan Nguyen / Wikimédia Commons - Jean-Marie Le Guen © Thomas aubin / Wikimédia Commons - Claude Bartolone © Mnlg75 / Wikimédia Commons - Pierre Moscovici © Charles Hendelus / Wikimédia Commons