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Mise à jour du vendredi 1er juillet 2011 à 17h48
Suite à l'audience du 1er juillet à 17h30, Dominique Strauss Kahn est libéré sur parole. Ses conditions de détention sont allégées. Il n’est plus assigné à résidence et la caution de 6 millions de dollars est levée.
Les accusations contre DSK ne sont cependant pas abandonnées, les poursuites continuent. L'ancien patron du FMI est toujours poursuivi pour sept chefs d'accusation et son passeport reste aux mains de la justice. Il ne peut donc sortir du territoire américain.
Le procureur a déclaré que "Le dossier DSK n’est pas clos".
En sortant de l'audience, l'avocat de la plaignante a insisté sur le fait qu'il y a eu une agression sexuelle, n'épargnant aucun détail du récit de la femme de chambre aux médias.
La prochaine audience est fixée au 18 juillet.
Jeudi 30 juin 2011 : Le New York Times dévoile de nouvelles informations sur l’affaire DSK qui font l’effet d’une bombe : l’affaire est sur le point de basculer et pourrait tourner en faveur de Dominique Strauss-Kahn.
Les enquêteurs travaillant pour le procureur ont trouvé des éléments mettant sérieusement en cause la crédibilité de la femme de chambre qui a accusé Dominique Strauss-Kahn d’agression sexuelle le 14 mai dernier.
Selon les informations du New York Times, la jeune femme aurait menti lors de sa demande d’asile aux États-Unis et aurait été en contact avec des criminels impliqués dans des affaires de trafic de drogue et de blanchiment d’argent.
Un enregistrement très compromettant et de nombreux versements d’argent
D’après un enregistrement que les enquêteurs ont obtenu, la femme de chambre a eu une conversation téléphonique un jour après sa rencontre avec Dominique Strauss-Kahn avec un homme incarcéré. Elle aurait discuté des avantages qu’il y aurait à porter plainte contre lui.
L’homme avec qui l’accusatrice a eu cette conversation a été arrêté pour possession de drogue.
Autre découverte surprenante : cet homme appartient également à un groupe effectuant des versements d’argent sur le compte de Nafissatou Diallo. Elle aurait ainsi empoché 100 000 dollars durant les deux dernières années.
Mais les révélations du New York Times ne s’arrêtent pas là. Selon les informations du journal américain, les enquêteurs ont appris que la femme de chambre payait des centaines de dollars tous les mois en factures téléphoniques, et pour cinq opérateurs différents.
Or, cette dernière a affirmé n’avoir qu’un seul téléphone et ne rien savoir des versements qui ont eu lieu régulièrement sur son compte. Elle a néanmoins précisé qu'ils étaient effectués par son fiancé et ses amis.
Des incohérences dans sa demande d’asile
Les soupçons pesant sur Nafissatou Diallo concernent également ses déclarations au sujet de sa demande d’asile.
La jeune Guinéenne a affirmé aux enquêteurs qu’elle avait fait référence, dans sa demande d’asile, à un précédent viol et des mutilations génitales. Or, après vérification, les enquêteurs n’ont rien trouvé de tel dans sa demande d’asile.