De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Dans un document long de 17 pages déposé lundi 5 août dernier, Nafissatou Diallo porte plainte au civil contre Dominique Strauss-Kahn pour la supposée "agression violente et sadique" du 14 mai dernier au Sofitel de New York. Le but : recevoir des dommages et intérêts. Même si elle ne chiffre pas son préjudice, elle parle du "versement de dommages et intérêts d'un montant à déterminer lors du procès".
Il faut savoir qu'aux Etats-Unis, les peines civiles se doivent d'être punitives, et donc proportionnelles à la fortune personnelle de l'accusé.
"Nafissatou Diallo veut se faire de l'argent"Dans le document, on reproche à DSK d'avoir "infligé volontairement une détresse émotionnelle à Nafissatou Diallo", "ce qui a conduit à humilier, rabaisser et violer (la) dignité (de Mme Diallo) en tant que femme".
Pour les avocats de Dominique Strauss-Kahn, il est clair que la jeune femme de ménage veut "se faire de l'argent", comme ils l'ont déclaré dans un communiqué.
Et cela risque d'être plus facile pour Nafissatou Diallo de gagner au civil qu'au pénal. En effet, aux Etats-Unis, lors d'un procès civil, il faut seulement démontrer que la culpabilité est possible. Au pénal, il faut clairement la prouver.
Un aveu de défaite au pénal ?Nafissatou Diallo ajoute également dans le document qu'elle souhaiterait que le procès civil se déroule dans le Bronx, quartier new-yorkais dans lequel elle vit. Si les jurés du procès peuvent s'identifier à sa personnalité, elle aura plus de chances de gagner.
Pour certains, ce procès au civil sonne comme un aveu de défaite au pénal. Lors de la prochaine audition de Dominique Strauss-Kahn le 23 août prochain, il se pourrait très bien que le parquet de New York décide d'abandonner les charges qui pèsent contre lui. C'est peut-être aussi ce que pense Kenneth Thompson, l'avocat de Nafissatou Diallo, qui avait déclaré dès le 28 juillet que sa cliente irait devant une juridiction civile si un non-lieu était prononcé au pénal.
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