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Alors que Paris s’apprête à accueillir la COP 21, les enjeux environnementaux, cruciaux pour l’avenir de la planète et de l’humanité, prennent une importance croissante dans l’opinion publique. Qu’il s’agisse de son foyer et de la ville où l’on habite, de ce que l’on consomme au quotidien, des moyens de transport que l’on emprunte… Les citoyens sont de plus en plus attentifs à la protection de la planète. Et c’est aussi valable pour les vacances.
La croisière est, depuis longtemps, pionnière en matière de développement durable. Véritables villes flottantes, capables d’accueillir des milliers de personnes, les paquebots ne rejettent rien à la mer. Tous étant équipés de systèmes de retraitement des eaux usées, alors que les déchets sont débarqués dans les ports et, pour ceux qui peuvent l’être, recyclés après être passés à bord par le tri sélectif, l’incinération et le compactage.
Cap sur les économies d’énergie
Les navires de croisière sont également de véritables laboratoires en matière d’économies d’énergie et de réduction des émissions polluantes. Les compagnies travaillent en étroite collaboration avec les chantiers et architectes navals, ainsi que les motoristes et autres équipementiers, pour réduire au maximum l’empreinte environnementale des navires. Grâce à des carènes pénétrant mieux dans l’eau, des hélices optimisées, l’emploi de nouveaux matériaux et les avancées technologiques obtenues sur la propulsion, la consommation en carburant a été significativement réduite en quelques années. Et les dispositifs de récupération de chaleur comme le recours à différentes innovations, à l’image des éclairages à très faible consommation de type LED, permettent d’accentuer encore ces résultats de manière spectaculaire. A titre d’exemple, le plus gros paquebot du monde, actuellement en construction à Saint-Nazaire et qui naviguera en 2016, consommera 25% de carburant en moins par rapport à ses deux aînés, mis en service sept ans plus tôt.
Une réduction significative des émissions polluantes
De cette manière, les rejets de CO2, d’oxydes de soufre (SOx), d’oxydes d’azote (NOx) et de particules fines sont réduits d’autant. Mais la technologie permet d’aller encore plus loin. Ainsi, grâce à la mise en place progressive de systèmes de lavage des fumées, dits "scrubbers", une solution a été trouvée pour en finir avec les SOx. La prochaine étape sera la quasi-élimination des NOx et des particules fines, ainsi qu’une nouvelle baisse significative des émissions de CO2, grâce à l’emploi de propulsion fonctionnant au gaz naturel liquéfié. Remplaçant le fuel lourd et le diesel pour alimenter les moteurs, le GNL va constituer, dans la croisière, une avancée majeure en faveur de l’environnement.
C’est le groupe Costa Croisières qui sera le premier à mettre en œuvre ce type de propulsion, qui équipera ses nouveaux paquebots géants de la classe Excellence, dont la mise en service est prévue à partir de 2019.
Des efforts au quotidien
En attendant, la compagnie poursuit au quotidien ses efforts pour faire en sorte que ses navires soient écologiquement plus vertueux. L’an dernier, par exemple, 400 000 anciennes ampoules ont été remplacées sur ses navires par des LED, avec des besoins en électricité inférieurs de 80%. Le dernier rapport environnemental de Costa laisse apparaitre qu’en 2014, l’entreprise a réduit son bilan énergétique global de près de 10% et sa consommation en carburant de 9% par passager et par jour. Dans le même temps, la consommation d’eau a baissé de 1,36%, près de 70% de l’eau utilisée sur les navires étant désormais produite à bord grâce à des systèmes de désalinisation.
Chaque passager peut contribuer
Les efforts sont donc payants, et ils peuvent être amplifiés par l’action de chaque passager, que les compagnies veulent sensibiliser. Eteindre les lumières en quittant sa cabine, fermer la porte-fenêtre de son balcon pour éviter un surcroît de climatisation, éviter d’envoyer les serviettes à la laverie si elles peuvent encore être utilisées… Grâce à de petits gestes quotidiens, chaque vacancier peut agir directement et, ainsi, contribuer à limiter son empreinte environnementale.