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Si partir en vacances dans l’ensemble de l’Hexagone sera possible sans contraintes kilométriques, qu’en est-il des voyages au sein de l’Europe ? Durant son discours de présentation de la phase 2 du déconfinement le 28 mai dernier, Edouard Philippe l’a précisé : il souhaite permettre aux Français de partir hors des frontières hexagonales cet été. Toutefois, selon lui, cette réouverture doit s’effectuer à l'échelle européenne : "Ça n’a pas de sens de le faire pays européen par pays européen, il faut le faire collectivement et appliquer cette règle collectivement", a-t-il indiqué. Une décision doit d’ailleurs être prise le 15 juin prochain.
Jusque-là, les déplacements hors du pays doivent demeurer une exception. Celle-ci est accordée aux travailleurs frontaliers, transporteurs de marchandises, soignants et "regroupements familiaux". "Nous prenons nos décisions à notre rythme et nous avons considéré que le bon moment pour qu'on puisse accéder à notre territoire national, ce sera le 15 juin", a notifié Edouard Philippe.
Et d’ajouter : "Nous appliquerons des mesures de réciprocité avec les États européens qui décideraient de fermer leurs frontières et d’imposer des quatorzaines aux Français".
La Commission européenne et plusieurs pays de l'espace Schengen entendent appliquer une ouverture coordonnée des frontières intra-européennes, rapporte La Dépêche.
Quant aux règles communes, elles restent à préciser. Tout comme la France, l'Autriche et l'Allemagne envisagent de lever les restrictions de libre circulation à leurs frontières communes dès le 15 juin. "Nous souhaitons que la circulation entre la France et l'Allemagne puisse revenir totalement à la normale", a de son côté noté Christophe Castaner, durant son audition par l'Assemblée parlementaire franco-allemande, jeudi 28 mai 2020.
Par ailleurs, certains pays ont d’ores et déjà pris leurs décisions :
Les voyages à l’international devraient être rendus possibles un peu plus tard. D’après l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), ce ne sera pas avant septembre.