Une habitante de Ploërmel en Bretagne vivrait depuis plusieurs mois dans son véhicule. Ce type de cas, évoqué de façon récurrente dans la presse, soulève la problématique de la paupérisation des personnes...
Inauguration d’un nouveau musée en l’honneur de Louis de Funès
Le 31 juillet 2019, un parterre de stars a fait le déplacement à Saint-Raphaël dans le sud de la France pour l’inauguration du nouveau musée en l’honneur du monstre du cinéma français Louis de Funès. Camille Lacourt, Karine Ferri, Denise Fabre ou encore le duc de Castro Charles de Bourbon des Deux-Siciles étaient présents aux côtés du fils de l’artiste Olivier de Funès et de sa petite-fille Julia.
Bien que Julia de Funès ait peu connu son grand-père de son vivant, elle a souhaité perpétuer sa mémoire auprès du grand public : “C'est important pour nous, pour la famille, mais c'est surtout pour le public. Nous l'avons fait pour le public, car l'intérêt est de perpétuer la mémoire de mon grand-père", a-t-elle expliqué à Franceinfo.
Ce nouveau musée, qui remplace celui en Loire-Atlantique qui a fermé ses portes en 2016, a beaucoup bouleversé la trentenaire. “J'ai été très émue ! D'abord en voyant cette grande photo de lui sur la façade du musée. Puis en découvrant à l'intérieur des photos de lui, des documents traçant sa vie, et une atmosphère qui lui ressemble tant. C'était inespéré. Quand je suis arrivée le 3 janvier dernier dans cet espace qui allait bientôt devenir un musée, j'étais comme dans un film de Louis de Funès : c'était surréaliste, d'être au beau milieu des cartons, tout était à faire ! Ce musée est un cadeau, tout est dignement pensé. Il est encore plus vivant, plus présent que le précédent, ce qui est important pour le public.”, a-t-elle confié à Lavie.fr.
Julia de Funès lassée des films de son grand-père ?
Le 19 mai 2020, Julia de Funès était l'invitée de Yann Bathès dans l'émission Quotidien. A cette occasion, la philosophe de 38 ans a confié que pendant la période de confinement, sa famille était touchée de voir la rediffusion des films de son grand-père sur M6, mais qu'ils commençaient toutefois à se lasser.
"On a adoré on était très touchés dans notre famille avec mes parents, mes frères mais à un moment c'était trop. Je me disais tous les dimanches soirs 'Mon Dieu encore deux, le lundi encore deux" a-t-elle expliqué et d'ajouter : "Non c'est super, il fait du bien aux Français. Il y a eu 50 millions de Français, tous films confondus donc c'est énorme. Évidemment ça fait chaud au coeur et je pense que ce qu'il a réussi à faire sans le vouloir c'est qu'il est rentré dans le foyer des familles. Il est un intercesseur entre soi et soi-même. On aime regarder ses films car on se retrouve soi-même étant petit avec ses parents en regardant ses films, et on fait la même chose avec nos enfants".
Julia de Funès, la descendante de Maupassant et de Louis de Funès
Après l’échec d’un premier mariage, l'acteur de Fantômas et de La Grande Vadrouille épouse sa seconde compagne Jeanne Augustine Barthélemy dite Nau de Maupassant (une descendante de la famille de Maupassant) le 20 avril 1943. Le couple donne naissance à deux enfants : Patrick et Olivier de Funès. Ce dernier jouera plusieurs rôles au cinéma aux côtés de son père. On le retrouve notamment dans Les Grandes Vacances ou encore dans L’Homme orchestre. Olivier de Funès et son épouse Dominique Watrin mettent au monde Julia Florence de Funès en 1979 puis des jumeaux Charles et Adrien de Funès en 1996.
Dès son plus jeune âge, Julia de Funès accompagne son grand-père sur les plateaux de tournages. Malheureusement, à l’âge de quatre ans, l’acteur décède à la suite d’un infarctus en 1983. Sa grand-mère, Jeanne décède, elle, en 2015. Dans un entretien accordé au quotidien suisse Le Temps, Julia de Funès est revenue sur ses liens tissés avec ses grands-parents : “J’ai une chance inouïe d’avoir eu des grands-parents tels que les miens. Mon grand-père est toujours présent, malgré sa disparition. Il fait encore partie du foyer des Français. Dès que j’ai le cafard, je visionne un film dans lequel il joue ! J’étais très proche de ma grand-mère qui a été une figure excessivement structurante pour moi. C’était une femme très intelligente, qui m’a appris le sens de l’exigence et de l’humilité. Travailler sérieusement sans se prendre au sérieux. Ma famille était et reste une famille soudée et joyeuse. Si un point nous relie, c’est bien le sens de l’observation et de la dérision. C’est d’ailleurs ce que j’ai tenté de faire dans mon livre Socrate au pays des process, où il s’agit, non pas de critiquer cyniquement l’entreprise mais de l’observer et de tourner en dérision ce qu’elle peut avoir d’absurde parfois”, a-t-elle affirmé.
Côté vie privée, elle épouse en 2001 un certain Thomas Coudry. Ensemble, ils donnent naissance à deux filles : Justine en 2010 et Marina en 2013.
Julia de Funès, une philosophe et chroniqueuse télé
Après une agrégation en philosophie et un Master en Ressources humaines, Julia de Funès s’oriente vers les médias et la télévision. À partir d’avril 2010, la petite-fille de l’acteur anime Le Bonheur selon Julia sur France 5, un programme qui décrypte en 2 min les écrits des philosophes. Elle anime également une chronique philosophique sur BFM Business dans le cadre de l’émission de radio Club MediaRH.
Cette même année, la jeune femme crée son propre cabinet de conseil en philosophie qu’elle introduit notamment dans le monde des affaires et de l’entreprise.
Dans un entretien accordé au Temps en 2017, Julia de Funès est revenue sur son rôle dans les entreprises : “Je cherche à mettre du sens derrière les thèmes que me suggère l’entreprise. Pour cela je confronte plusieurs philosophes, car le sens ne peut venir que de la confrontation des points de vue. Prenons l’exemple du leadership, un thème récurrent puisque les cadres se doivent d’être charismatiques. Les formations au leadership pensent pour la plupart qu’être leader c’est avoir un pouvoir sur les autres. Or selon Nietzsche par exemple, le pouvoir sur autrui ne constitue pas la plus grande puissance. La véritable puissance c’est vouloir sa propre volonté, désirer son propre désir, être authentiquement soi-même. C’est ainsi que l’on peut convaincre un public, et emmener des gens avec soi. J’essaie alors d’amorcer l’idée (que les salariés sont évidemment libres de critiquer) selon laquelle le charisme découle moins d’une technique de comportement que d’une façon naturelle d’être”, a-t-elle expliqué.
En parallèle, elle a publié de nombreux ouvrages dont Coup de philo sur les idées reçues, La comédie (in)humaine. Comment les entreprises font fuir les meilleurs ou encore Socrate au pays des process.