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Ségolène Royal aurait-elle vexé Gian Luca Galletti ? Mercredi 16 juillet, en marge d’une rencontre avec son homologue italien, la ministre de l’Environnement a annoncé l’envoi d’un navire anti-pollution en Corse censé prévenir tout risque en cas d’incidents qui pourraient survenir pendant le remorquage du Costa Concordia prévu pour le 21 juillet.
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Elle a également insisté sur l'exigence de garanties concernant la viabilité du départ du navire échoué à Giglio. Si ces garanties n’étaient pas apportées, le remorquage du paquebot ne serait, selon elle, "pas envisageable".
Déterminée, elle a de surcroît réclamé des "preuves" concernant le pompage des réservoirs du bâtiment et "l’absence de risques liés aux autres substances dangereuses". L’itinéraire précis de l’engin ainsi que les moyens mis à disposition par les autorités italiennes ont également fait l’objet de demandes de Ségolène Royal.
Un excès de zèle que n’a pas du tout apprécié le ministre de l’Environnement italien. "Je n'accepte pas que quiconque me rappelle à mes devoirs concernant le contrôle de nos mers, car c'est notre première préoccupation" a déclaré aujourd’hui Gian Luca Galleti pestant contre "le ton et les modalités de la demande de Ségolène Royal".