Après des semaines d’insomnie, Caroline Darian avait annoncé qu’elle entrait en clinique plusieurs jours pour “pouvoir dormir”. Elle est de retour devant la cour criminelle du Vaucluse pour “affronter”...
Daech. Depuis quelques mois le nom de cette organisation terroriste s’invite dans l’actualité. Aujourd’hui à la tête d’une fortune colossale estimée à près de 2 000 milliards de dollars, Daech a été créé en 2006. Selon le magazine américain The New York Review of books, un jeune Jordanien en serait à l’origine. Dans un article repéré par Metronews, il explique en effet que cette vaste organisation terroriste aurait été pensée par Ahmad Fadhil, un "étudiant médiocre, petit, grassouillet, affublé de grosses lunettes" qui aurait abandonné l’école avec un "niveau scolaire très bas".
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Une "brute qui se donnait un genre"
Toujours d’après le magazine américain, dans sa jeunesse, le fondateur de Daech n’hésitait pas à s’adonner à tous les "vices" que la "morale" qu’il prône combat aujourd’hui : tatouages, alcool, drogue et même prostitution. C’était un "tyran un voyou, un contrebandier, un gros buveur et même un supposé proxénète (…) à peine alphabétisé", écrivait à son propos The Atlantic en 2006, rappelle Metronews. Autant d’éléments que Ben Laden, le chef d’Al-Qaïda, voyaient d’un mauvais œil, ont également relevé les deux auteurs du livre ISIS : The State of terror, note encore le site français.
Perçu comme un "zéro" et une "brute qui se donnait un genre" par les membres d’Al-Qaïda, Ahmad Fadhil aurait été inspiré par l’islam radicale à la fin des années 1980. Sa mère l’aurait envoyé dans un camp islamique pour tenter de le remettre dans le droit chemin et le jeune homme en serait revenu complètement changé. Agé seulement d’une vingtaine d’années, il serait ensuite parti combatte en Afghanistan pendant près de dix ans avant de fonder un camp d’entraînement avec l’aide d’Al-Qaïda. Il aurait alors pris un nom de djihadiste : Abou Moussab al-Zarqaoui. Dans les années 2000, le Jordanien aurait également combattu en Irak. Là, sa "barbarie" aurait "choqué" son entourage, rapporte Metronews. En cause notamment : la décapitation d’un civil américain en 2004 et les meurtres d’enfants irakiens. Abou Moussab al-Zarquaoui a finalement a été tué en 2006 par des frappes américaines mais son projet d’un "Etat terroriste autonome" a lui perduré.
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