Le prix de l’or a atteint des sommets historiques en 2024 dépassant les 2 500 euros pour une once d’or. Faut-il vendre ou continuer d’investir dans ce métal précieux ? On fait le point.
La police belge règle ses comptes avec la presse trois jours après l’arrestation de Salah Abdeslam, suspect numéro 1 dans les attentats du 13 novembre à Paris.
Le directeur de la police judiciaire belge, Claude Fontaine, a accusé la chaîne de télévision VTM et L’Obs d’avoir mis en danger les opérations policières belges en révélant des informations sur la traque de Salah Abdeslam.
En effet, à cause desdites révélations, la police a été obligée d’agir plus tôt que ce qu’elle avait prévu, c’est-à-dire vendredi au lieu de samedi matin.
"Une information a été publiée beaucoup trop tôt dans la presse et nous a causé quelques soucis. Maintenant, nous sommes des professionnels, donc nous anticipons les événements. Mais c’est un gros problème. J’aurais tendance à parler d’une certaine irresponsabilité d’une certaine presse. On offre sur l’autel de l’audimat la sécurité de mon personnel et, ça, je ne l’accepte pas", a déclaré le directeur de la police judiciaire belge Claude Fontaine à la chaîne belge RTBF.
A lire aussi - Salah Abdeslam interpellé à cause d'une commande de pizzas ?
Le camion de la chaîne télé sur place avant la police
Vendredi, L’Obs avait révélé juste avant le début des opérations que les empreintes de Salah Abdeslam avaient été relevées par la police dans l’appartement de Forest plus tôt dans la semaine. La chaîne VTM avait, quant à elle, carrément placé un camion satellite juste à côté de l’appartement où Abdeslam a été arrêté, avant même l’arrivée de la police.
Des agissements qui auraient pu mettre la puce à l’oreille des terroristes, explique le chef de la police : "le fait qu’il pouvait sortir avec une ceinture explosive et mettre non seulement les policiers en danger, mais également la population environnante. C’est tout cela qui nous a préoccupé au moment où il est sorti".
Vidéo sur le même thème : Fin de cavale pour Salah Abdeslam